Joseph Monier et François Hennebique ont été les premiers à inventer des systèmes en béton armée en France, parmi tant d’autre. Ils ont fait l’hypothèse que l’acier viendra supporter les contraintes de traction et que le béton ne reprendra que les contraintes de compression. Avec le placement des barres d’armature dans les zones de tension, la faiblesse du béton, qui présentait un comportement très fragile à la traction, a pu être contré. Depuis d’innombrables recherches ont été réalisées et diverses méthodes ont été développées afin de mieux comprendre le comportement du béton armé, comme par exemple l’influence de la disposition des barres d’armature sur la distribution des contraintes dans le béton. Aujourd’hui, le béton armé est pratiquement utilisé dans toutes les constructions mais la connaissance est encore limitée sur ce matériau. Pour pouvoir répondre aux architectures de plus en plus libres, il faut pouvoir optimiser au mieux la performance du béton armée. Pour une bonne performance du matériau composite, il faut avant tout que les éléments en acier et en béton soient solidaires. Une bonne adhérence est donc primordiale.