Étude expérimentale et théorique sur l’adhérence acier-béton avec application pratique

L’adhérence est une propriété du béton qui dans les structures en béton armé, est activée sur une très longue période de temps. En fait, des mois, voire des années, peuvent se passer avant que le béton n’atteigne un état de contrainte significative. La plupart des études réalisées jusqu’à présent sur cette propriété très importante ont été menées à court terme, par conséquent, dans ce projet, nous voulons réaliser des études sur cette propriété à long terme afin de pouvoir comprendre son réel comportement. Grâce aux résultats obtenus à partir d’une série d’essais réalisés, il a été conclu que les durées d’essai utilisées étaient probablement trop courtes par rapport aux durées réelles des charges sollicitant les structures réelles en béton armé. Ceci peut être affirmé parce qu’aucune influence importante de la durée de l’application de la charge sur les valeurs de la force d’adhérence obtenues par les essais de pull-out n’a été constatée. D’autre part, on a remarqué comment la position des barres à l’intérieur de la section influence fortement les résultats, en effet ils se révèlent très différents les uns des autres selon que la barre se trouvait au moment du test dans la position favorable ou défavorable de la section, on a remarqué comment, surtout pour de petites valeurs d’enrobage, il y a une influence importante d’une telle position allant à confirmer les théories déjà présentes. La deuxième partie du projet concerne l’étude des longueurs d’ancrage des barres d’armature noyées dans le béton, qui sont réalisées à partir des résultats d’essais obtenus dans la première phase de ce travail. Il a été ainsi possible de faire plusieurs considérations sur les résultats obtenus, en effet, on a vu comment le choix des valeurs de départ influence particulièrement les résultats finaux et qu’en général la contrainte de traction qui est introduite du béton à l’acier par le biais de l’adhérence suit une tendance initialement purement linéaire et se transforme ensuite en un comportement curviligne.