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Le Brutalisme d’après-guerre matérialise un optimisme intense de progrès social, dont le monde architectural actuel reste avide. Le Bastion se veut être une réactualisation des principes brutalistes au 21ème siècle. La métropole est son lieu d’action. Le Brutalisme contemporain perçoit la banlieue comme une opportunité de projet avec sa multiculturalité comme qualité. Le projet s’implante sur une des nouvelles gares du Grand Paris Express, au croisement des flux métropolitains, le Fort d’Aubervilliers. Le Bastion dialogue avec le Fort existant, ils protègent ensemble une nature sauvage et une multiplicité d’usages, contre l’étalement urbain déraisonné. Le déjà-là - « as found »-, antithèse de la « tabula rasa », est perçu positivement et est à relier avec le nouveau. Le Bastion évoque un périmètre, une limite habitable, tandis que la grille végétale se répand. Des points aux 3 fonctions -circulation, énergétique, communautaire- font de cette grille un parc multifonctionnel qui nourrit le bâtiment. L’ossature générique du Bastion, gage de transformation sans destruction, cherche à multiplier les conditions de vie. Le logement social devient celui de toutes les classes sociales. Il accueille des espaces clos d’intimité, tout en favorisant la convivialité et la lisibilité de chaque circulation. La grille de Ré-identification urbaine des Smithson, comprenant toutes les qualités de la ville, -maison, rue, quartier et ville- se développe au sein même du Bastion pour un droit à la ville en banlieue.