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Notre projet propose une réponse urbaine aux besoins des personnes souffrant de pathologie mentale. Il opère à différentes échelles allant de l’individu au paysage urbain. Le bien-être est le facteur clé de notre travail, mais celui-ci répond également aux exigences climatiques contemporaines à travers un travail sur les aménagements paysagers et routiers. En sachant que le risque de développer une maladie mentale est plus élevé pour les personnes vivant en ville, nous proposons un système de réseau végétal générateur de bien-être et de cohabitation au sein de la ville de Genève. A l’image des pénétrantes de Braillard, ces vecteurs connecteraient les espaces verts entre eux. Les places de parking sont réduites au profit d'espaces de circulation urbaine de qualité. Ces vecteurs permettent aux usagers de se déplacer dans la ville tout en restant dans une atmosphère similaire à celle d’un parc. Nous proposons également des interventions fortes ou minimales au sein des parcs existants afin d’y aménager des équipements à vocation thérapeutique mis à la disposition de tous. Le jardin devient donc un lieu privilégié de bien-être et d'inclusion sociale à grande échelle. « […] d'être à l'extérieur, de voir des arbres, d'entendre le chant des oiseaux, de voir le ciel et de se sentir en contact avec la nature était associé à des niveaux plus élevés de bien-être mental momentané [...]. [Ainsi] une exposition à court terme à des caractéristiques naturelles spécifiques, a des effets bénéfiques mesurables sur le bien-être mental [...]. » (AAVV, « Urban Mind: Using Smartphone Technologies to Investigate the Impact of Nature on Mental Well-Being in Real Time », BioScience, 68, février 2018. Traduction des auteures.
Danick Briand, Marwan El Chazli, Silvia Demuru, Jaemin Kim
Volkan Cevher, Cosimo Aprile, Yusuf Leblebici, Luca Baldassarre