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Dans le cadre de mon énoncé théorique L’architecture de la cuisine comme instrument émancipateur à travers le collectif, j’ai étudié l’évolution de la cuisine et de la société ainsi que la symbolique qui en découle. Aujourd’hui, alors que se fait sentir le désir de privilégier la collectivité, lors de la visite d’une ferme à Montblesson, j’ai pu discuter de l’envie qu’avait l’habitant d’y créer une coopérative. Situé sur les hauts de Lausanne, le village est traversé par une route principale qui distribue les habitations. Bien que sa morphologie se base sur une organisation de type pavillonnaire, ses habitants aspirent à faire davantage société par le biais d’activités communes. Leur attachement à la « coulée verte » et à la ferme dite « Maison-Blanche » lors de divers projets immobiliers en est en quelque sorte une démonstration Considérée comme emblématique du village, cette ferme appartient à la commune de Lausanne ; elle est classée aux monuments historiques et laissée à l’abandon. Le projet a donc pour objectif de redonner une cohésion sociale par la requalification de la route traversante, de part et d’autre de laquelle est implantée une coopérative permaculturelle. La ferme est réhabilitée en lieu public, la place qui la précède peut être utilisée de diverses manières : manifestations publiques, rencontres… Grâce à l’implantation de cette coopérative, la route change de statut pour devenir une rue à même d’établir le lien entre les nouvelles unités d’habitation et la ferme; le village y regagne quant à lui un peu de sa morphologie perdue.