La Nature

Summary

La Nature (English: Nature) was a French language magazine aimed at the popularization of science established in 1873 by French scientist and adventurer Gaston Tissandier. The magazine also received an enormous amount of time, effort, and contributions from his brother, Albert Tissandier. From 1873 to 1914, each year's volume started at the beginning of December. The second six-month period began with the first issue in June. Starting in 1915, La Nature'''s publishing year was brought in sync with the calendar year. A weekly magazine until the 1920s, it became first fortnightly and then monthly in 1948. During the Second World War, La Nature was published only erratically. The first interruption in publishing lasted from September 15 to December 15, 1939, with only an additional six issues published during all of 1940. 1941 saw 12 issues published, on the 15th of each month. There were other suspensions in publication, such that only 26 issues were published between 1942 and 1945. The magazine returned to its pre-war biweekly schedule in 1945. In 1961, La Nature changed its name to La Nature Science Progrès (loosely Nature Magazine: Advances in Science) then in 1963 to Science Progrès La Nature (Advances in Science: Nature Magazine) before becoming Science Progrès Découverte (Advances in Science Discovered) in 1969. Finally, in 1972, La Nature merged with the scientific magazine La Recherche, which is still in print today. The following have been editor-in-chief of the magazine: Gaston Tissandier Henri de Parville E.-A. Martel Jules Laffargue L. de Launay André Troller Paul Ostoya (1957-1969) fr Manuel Chemineau : Généalogies et fortunes de LA NATURE. Repérages pour l’étude réflexive d’une revue de vulgarisation scientifique du XIXe siècle. Thesis, University of Vienna 2005 fr Summaries and history of La Nature fr La Nature, complete year runs 1873—1905, digitized by Conservatoire National des Arts et Métiers, Paris This article incorporates text from the French language Wikipedia article'' La Nature.

Official source

https://en.wikipedia.org/wiki/La_Nature

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La « matière artistique », en mouvement constant dans la ville, prend possession des lieux suffisamment perméables et, par leur appropriation, en révèle les potentiels. Ces lieux rayonnent et marquent le paysage culturel lausannois. Aujourd’hui, dans un processus de saturation spatiale, la matière artistique est sans cesse rejetée vers la périphérie et le plus souvent contrainte aux occupations temporaires d’espaces en mutation. Il est donc vital pour la culture lausannoise de légitimer la présence des artistes locaux dans les futurs développements urbains. Au cœur du plateau ferroviaire de Sébeillon se situe l’ancienne gare aux marchandises d’Alexandre Sarrasin, inaugurée en 1953. Occupée temporairement jusqu’en 2029, ce projet propose une reconversion pérenne de l’ancienne gare en un lieu perméable aux artistes et aux habitants de la future centralité que deviendra Sébeillon. La valorisation de cet objet recensé s’opère par la mise en évidence de ses qualités spatiales restaurées, ainsi que par son ouverture aux habitants. Devenus territoires d’appropriation, les différents espaces qui composent l’ancienne gare sont réactivés par des interventions ciblées et mesurées. L’intérieur et l’extérieur se mélangent. Ils font coexister les différents usagers. Le symbole qu’est la halle devient espace public couvert végétalisé, prêt à renaturaliser petit à petit la friche environnante. La couronne, elle, devient interface entre la ville et la nature, entre les habitants et les artistes.

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La méthode des loci, aussi appelée palais de la mémoire, est une pratique des orateurs antiques. Elle permet de mémoriser des souvenirs en les associant à des lieux, des éléments d'architecture, des édifices de mémoire. Ce procédé mnémotechnique pourrait s'appliquer à l'échelle d'un territoire afin de réincarner ces souvenirs, mais aussi d'en produire de nouveaux. La ruine archéologique devient alors un lieu manifeste de mémoire. Les vestiges de Chan Chan, capitale de l'empire Chimú et plus grande ville pré-Inca bâtie en terre, sont représentatifs d'une civilisation qui régna durant cinq siècles sur la côte Nord du Pérou. Cependant, suite aux invasions successives des Incas puis des Conquistadors, le site a été peu à peu abandonné et a subi les marques du temps, de la nature et de l'activité humaine moderne. Or, les récentes fouilles archéologiques et son inscription sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO en 1986 ont montré que le lieu est empreint d'une mémoire, que le projet veut révéler en recourant à la méthode des loci. Ainsi, la promenade muséale permet d'appréhender la dimension physique et spirituelle de Chan Chan le long d'un parcours qui relie des pavillons d'exposition, répartis sur le site. La promenade met en scène ses vestiges marquants alors que les pavillons confrontent le contenu théorique du musée à la réalité des ruines. Ainsi, la compréhension du site est intensifiée par son approche émotionnelle à travers le défilement du paysage archéologique.

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