Concept

Histoire du renseignement soviétique et russe

À la suite de la Révolution bolchévique de 1917 est fondée la TchéKa (commission extraordinaire panrusse de lutte contre la contre-révolution et le sabotage), chargée du renseignement intérieur, extérieur, de la sécurité et de la lutte contre les opposants. En contrepartie, l'Armée rouge se dote en de son propre service de renseignement, la direction principale de l'état-major général de l'Armée rouge. Après la Seconde Guerre mondiale, ce service est renommé le GRU, direction principale du renseignement. La TchéKa changea plusieurs fois de nom : Tchéka, OGPU, NKVD, NKGB, MGB, MVD. Mais ses tâches restèrent les mêmes. Toutefois, lorsque l'ancienne Tchéka devint le NKVD ou MVD, les services de sécurité soviétiques perdirent en autonomie ; ils n'étaient plus alors qu'une branche des différents services de police d'URSS, le NKVD englobant aussi bien le contre-espionnage que la police, les pompiers ou le Goulag. Les services de sécurité et de renseignement extérieurs, au sein du NKVD, sont réunis dans le GUGB (Direction Principale de la Sécurité d'État) du NKVD. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le GRU crée « l'Orchestre rouge », un réseau d'informateurs spécialisés dans l'espionnage militaire et industriel. Au début de la guerre froide, Staline décide de s'inspirer du modèle de la CIA. Est alors créé le KI, le Comité d'information, qui regroupe le renseignement extérieur politique et le GRU. Mais l'expérience échoue. Un décret de 1954 crée le KGB, chargé aussi bien du contre-espionnage que des gardes-frontières, du renseignement extérieur, de la lutte contre les opposants ou de la protection des personnalités. Lui font concurrence le GRU, rattaché à l'Armée rouge, mais aussi le MVD, c'est-à-dire la police. Nikolaï Chtchelokov, ministre de l'Intérieur sous Brejnev, n'eut de cesse d'essayer de réduire le poids du KGB sur le plan intérieur.

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Concepts associés (10)
Anticommunisme
thumb| (Tous les chemins du marxisme mènent à Moscou !) : affiche de la CDU en Allemagne de l'Ouest (1953). Le terme d'anticommunisme englobe, au sens large, l'ensemble des attitudes d'opposition ou d'hostilité envers les aspects théoriques ou pratiques du communisme : l'anticommunisme peut se traduire sous forme de simple prise de position, de discours politique structuré, d'action ou de propagande. Son sens est cependant différent en fonction de celui du « communisme », mot qui recouvre lui-même un ensemble de réalités très diversifiées en fonction des contextes sociaux, culturels et politiques.
Atomic spies
Atomic spies or atom spies were people in the United States, the United Kingdom, and Canada who are known to have illicitly given information about nuclear weapons production or design to the Soviet Union during World War II and the early Cold War. Exactly what was given, and whether everyone on the list gave it, are still matters of some scholarly dispute. In some cases, some of the arrested suspects or government witnesses had given strong testimonies or confessions which they recanted later or said were fabricated.
Aldrich Ames
Aldrich Hazen Ames est un citoyen américain né le à River Falls dans le Wisconsin. Officier de la CIA depuis 1962, il est devenu entre 1985 et 1994, date de son arrestation par le FBI, une « taupe » pour le compte du KGB soviétique puis du Service des renseignements extérieurs de la fédération de Russie (SVR). Le , il est condamné à perpétuité pour espionnage. En 2019, il était incarcéré à l'« », dans l'Indiana. vignette|Aldrich Ames dans l'album de promotion de la McLean High School, 1958.
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