Les légendes urbaines japonaises (都市伝説, toshi densetsu) sont des légendes contemporaines persistantes ayant comme thèmes soit des attaques de créatures paranormales sur des victimes (généralement) innocentes, soit des rumeurs n'ayant pas de lien avec le paranormal qui se sont répandues dans la culture populaire. Les premières incluent rarement les fantastiques ou animistes yōkai provenant d'anciennes superstitions japonaises, mais sont basées principalement sur lonryō (des fantômes japonais (yūrei) qui sont devenus des esprits vengeurs qui agressent toutes personnes croisant leurs chemins). Les légendes urbaines modernes japonaises ont tendance à prendre place dans des écoles et, de manière similaire aux légendes des yōkai, incorporent des morales dans leurs histoires, mettant en garde contre le harcèlement scolaire, ainsi que de rentrer seul chez soi le soir, ou encore de parler avec des inconnus. Les tunnels secrets de Tokyo ou encore la rumeur d'un travail comme nettoyeur de cadavre, sont des exemples de légendes urbaines modernes japonaises non-paranormales. Le , un incendie déclaré au grand magasin Shirokiya, à Tokyo a fait quatorze morts. Pendant l'incendie, de nombreuses employées du magasin en kimono se réfugient sur le toit du magasin, au septième étage. Des rumeurs qui se sont répandues plus tard affirmeraient que certaines de ces femmes auraient refusé de sauter dans les filets de sécurité tenus par les pompiers au sol. Les femmes ne portaient traditionnellement pas de sous-vêtements avec leurs kimono, et les employées auraient eu peur d'être exposées en public, et auraient donc eu honte de sauter. Ces employées seraient mortes à cause de cela. Cette tragédie a attiré l'attention de médias aussi lointains que les médias européens et américains. La direction de l'entreprise, à la suite de l'incendie, aurait ordonné aux employées de porter des culottes ou autres types de sous-vêtements avec leur kimono, une tendance qui se serait répandue.