Les maisons médicales sont, en Belgique, des équipes pluridisciplinaire dispensant des soins de santé primaires, continus, polyvalents et accessibles à toute la population. Leurs actions visent à une approche globale de la santé, considérée dans ses dimensions physiques, mais aussi psychiques et sociales et une approche intégrant le curatif, préventif et la promotion de la santé. Elles inscrivent leur activité tant dans l’accompagnement individuel que dans une perspective plus collective et de santé publique, de promotion de la santé. Les maisons médicales s'appuient sur une dynamique de participation communautaire et cherchent à développer l'autonomie des individus dans la prise en charge des problèmes de santé. Elles intègrent leurs actions en partenariat avec le réseau local. Les maisons médicales sont des structures autogestionnaires, c’est-à-dire que chaque travailleur peut être membre de l’assemblée générale de l’ASBL et participer à l’organisation et à la gestion du projet. En 1946 l’organisation mondiale de la santé (OMS) définissait la santé de cette manière : . La conférence internationale d’Alma-Ata sur les soins de santé primaires en 1978 reprendra cette définition en soulignant la nécessité de considérer la santé comme un droit fondamental de l’être humain, supposant en outre . En 1983, un premier décret est voté par la Communauté française de Belgique qui soutient les maisons médicales pratiquant le financement forfaitaire et comptant une association de patients. ce décret sera abrogé en 1986. En , la Charte d’Ottawa pour la promotion de la santé confirme cette réflexion en insistant sur le renforcement des politiques urbaines de santé publique, le lien entre les individus et leur milieu, les actions collectives et notamment la participation, le développement des capacités individuelles en visant l’éducation à la santé et enfin la diminution des inégalités en matière d’accès aux soins de santé. Les premières maisons médicales sont apparues au début des années 70.