vignette|Un Que en pierre, d'une hauteur totale de 6 m, situé sur la tombe de Gao Yi à Ya'an, province du Sichuan, dynastie des Han orientaux. Remarquez les décorations en pierre sculptée des avant-toits en tuiles. Bien que les que en pierre de la dynastie Han disposés dans les shendao n'avaient aucune partie en bois ou en céramique, ils imitaient souvent les bâtiments en bois avec des tuiles en céramique. vignette|200px|Que en pierre de Dingfang, datant de la dynastie des Han orientaux et situés dans le Xian de Zhong, à Chongqing. Ils appartenaient autrefois à un temple dédié à Ba Manzi, un général de la Période des Royaumes combattants. Une Que () est une tour-porte d'entrée indépendante et cérémonielle de l'architecture traditionnelle chinoise. Construites pour la première fois sous la dynastie Zhou (1046-256 av. J.-C.), les tours que ont été utilisées pour servir de portes d'entrée cérémonielles des tombes, des palais et des temples dans toute la Chine pré-moderne, jusqu'à la dynastie Qing (1644-1912). L'utilisation des tours-portes Que atteint son apogée pendant la dynastie Han (202 av. J.-C. - 220 ap. J.-C.), et aujourd'hui, elles peuvent souvent être considérées comme un élément d'un ensemble architectural (une allée des esprits, shendao) des tombes des hauts fonctionnaires de la dynastie Han. On en trouve également devant les temples. Richement décorées, elles comptent parmi les vestiges les plus précieux de la sculpture et de l'architecture de cette époque. Les historiens et sinologues pensent que les Que sont des reproductions en pierre des tours indépendantes en bois et/ou en terre qui étaient placées par paires devant les entrées des palais, des temples et des bâtiments gouvernementaux de l'époque. Construites au moins depuis la dynastie Qin, ces tours indépendantes, qui servaient de marqueurs des limites symboliques d'un palais ou d'un temple, dérivaient de tours-portes faisant partie intégrante d'un bâtiment ou d'un mur d'enceinte.