Carlos Mesa Gisbert, né le à La Paz, est un homme d'État bolivien, président de la République du au . Historien, journaliste et écrivain, il est aussi l’auteur de nombreux ouvrages sur l’histoire de son pays. Il a été également journaliste à la télévision avant de devenir le vice-président de Gonzalo Sánchez de Lozada. À la suite de la démission de ce dernier lors de la guerre du gaz, il devient à son tour président de la République, sur fond de grave crise sociale. Candidat aux présidentielles de 2019 et 2020, il arrive deuxième des scrutins remportés par Evo Morales puis son dauphin Luis Arce. Fils de deux intellectuels renommés, José Mesa et Teresa Gisbert, Carlos Mesa est né à La Paz le 12 août 1953. C’est au de Següencoma, à La Paz, qu’il obtint le « bachelor ». En 1971, il entreprend des études supérieures de sciences politiques à l’université complutense de Madrid (Espagne), et c’est en littérature qu’il est licencié à l’université Mayor de San Andrés. Courant 1976, il fonde la , qu’il dirige jusqu’en 1985. Carlos Mesa travaille pour une chaîne de radio, pour la presse et la télévision. Il réalise de nombreux documentaires à caractère historique et, en qualités de cinéphile, exerce en tant que producteur cinématographique. De 1982 à 1983, l’ex-président bolivien est sous-directeur du journal Ultima Hora (« la dernière heure »). Puis, de 1986 à 1987, il dirige le canal télévisuel América Television avant de prendre la direction, de 1988 à 1990, du canal « Telesistema Boliviano » de La Paz. En 1990, il crée l’entreprise journalistique Periodistas Associados de Television – (PAT). Puis, de 1983 à 2002, il préside le programme d’entrevues télévisuelle De cerca. En tant qu’historien, il satisfait à son expertise en publiant, conjointement à ses parents, divers ouvrages à caractère historique, dont Historia de Bolivia. Membre de la Société bolivienne d’histoire, en 1994, il remporte le prix international de journalisme Roi d’Espagne aux côtés de Mario Espinoza ; et en 2000, il gagne le prix de journalisme de la Fondation « Manuel Vicente Ballivian ».