Les danses historiques (à ne pas confondre avec l'histoire de la danse) représentent l'ensemble du patrimoine chorégraphique depuis le Moyen Âge jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. La danse historique se définit comme l'ensemble des danses transmises par tradition écrite. Elle est reconnue au sein de la Fédération française de danse (FFD). La danse historique se réalise dans le bal de société et est indissociable : du costume ; de la musique ; de son maintien et du savoir-être ; de son lieu et de son environnement. Tout cela dans l’esprit d’une période reconstituée. Par ailleurs, afin de faciliter l’accès de la discipline à tous les publics et son exécution, les critères tels que le costume, la musique, le maintien et le lieu pourront être modulés. La danse historique regroupe tous les courants de danse ayant eu cours du Moyen Âge à la Seconde Guerre mondiale. Cette discipline se base sur les descriptions écrites des maîtres à danser. La première connue et identifiée étant en France l'Orchésographie de Thoinot Arbeau, privilège datée du 22 novembre 1589. Dans le monde, la première connue et identifiée est en 1463 : « De Pratica seu arte tripudi vulgare opusculum », de Guglielmo Ebreo da Pesaro, et « Nobilta di Dame », de Fabrizio Caroso da Sermoneta, puis « Le Grazie d’Amore », de Cesare Negri. Les courants représentés sont : la danse médiévale la danse de la Renaissance la danse baroque l'époque Rococo ; l'époque du Empire ; l'époque de la Restauration ; l'époque du Second Empire ; l'époque de la République ; l'époque « Belle Époque » ; l'époque 1910 ; l'époque des Années folles ; l'époque 1930-1945. Des traits communs à tous les courants de la danse historique sont remarquables : la danse est principalement orientée vers le bal, que ce dernier soit de cour, mondain, bourgeois, de corporation, de barrière... la danse est souvent constituée d'un enchaînement connu de pas que tous les couples peuvent exécuter simultanément (valse, bourrée...) ou successivement (contredanse, quadrille...).