Chemin de fer de Boulogne à Bonningues

The Chemin de Fer de Boulogne à Bonningues (CF de BB) was a gauge railway from Boulogne to Bonningues-lès-Ardres, Pas-de-Calais, France, where it had a connection with the Chemin de fer d'Anvin à Calais. It opened in 1900 and closed in 1948. History of rail transport in France In France, the building of railways was controlled by the Government. This avoided the duplication of routes that was seen in the United Kingdom and meant that the large cities and towns were connected. The citizens of the smaller towns and villages also wanted railways to be built to connect them to the network. The departments were given authority to oversee the construction of these minor lines, some of which were built to standard gauge and others were built to metre gauge or less. The Loi Migneret of 12 July 1865 established that railways in France were to be classified as of Intérêt Général or Intérêt Local. The former were deemed to be of sufficient importance that they could be partly charged to the state. The latter were charged to the department. In 1883, a proposal was put forward for a railway from Le Portel to Bonningues-lès-Ardres, in the Pas-de-Calais department. It was decided at an early stage that the line would have to go through Saint-Martin-Boulogne, a village from Boulogne which lies at an elevation of . This presented a problem as a direct line would be too steep for steam trains. Two options were considered, an route from the Gare de Boulogne-Ville northwards via Terlincthun and a route southwards via the Val Saint-Martin. Consideration was given to the line east of Licques running to Tournehem-sur-la-Hem instead of Bonningues-lès-Ardres. In 1890, permission was given to the Compagnie des Chemins de Fer Économiques du Nord (CEN) to build three metre gauge railways in Pas-de-Calais. Two were to run from Boulogne; one to Le Portel and the other to Bonningues-lès-Ardres. The third line was to run from Frévent to Lens. The two lines from Boulogne were run separately, with the Boulogne–Le Portel line operated as an electric tramway.

Réinterprétation de l’autoconstruction de logements à Weil-am-Rhein

Les petites maisons de la « Siedlung 14 Linden », construites dans les années trente à Weil-am-Rhein, possèdent une valeur historique et culturelle indéniable. Les habitants les ont bâties eux-mêmes à l’époque, sous le contrôle de l’État. Aujourd’hui, l’achat par la ville de l’une de ces maisons et la restitution de certaines de ses caractéristiques permettraient de garder un témoignage de cette initiative d’autoconstruction oubliée, mais aussi de l’intégrer au développement futur de l’important site au sud de la « Siedlung ». Ce dernier, cerné par la forêt, présente de nombreuses qualités. Il tend toutefois à être sous-évalué en raison de l’humidité de son sol, ainsi que de sa proximité avec la prison de Bâle et les voies ferrées. Le projet vise à réinterpréter la question de l’autoconstruction par l’expérimentation d’un mode alternatif de construction économique sur ce site, en continuité avec la « Siedlung » existante. Le chantier est facilité par la préfabrication des éléments de construction, nécessitant des moyens de levage et d’assemblage restreints. L’unité structurelle de base, conçue pour être répétée dans différentes configurations, offre une adaptabilité des logements aux évolutions sociales et aux modes de vie qui en découlent. Les types ainsi générés viennent s’implanter suivant l’hydrographie du sol et leur rationalité est contrebalancée par l’omniprésence d’espaces naturels productifs et d’éléments de médiation entre artefact et nature.

2021

Réaménagement du centre urbain de Porrentruy (JU)

Patrick Wenger

La plupart des villes de fondation jurassiennes ont évolué avec un rythme de croissance relativement faible sans grande rupture. Le premier centre de la ville reste alors le pôle urbain essentiel de celle-ci. Seul, l'arrivée du réseau ferroviaire à la fin du XIXe siècle a déplacé la centralité de la ville vers la gare. A Porrentruy, deux morceaux se sont insérés entre l'ancien noyau et le nouveau pôle ferroviaire: une zone de croisement fluvial et routier devant les anciennes limites de la ville, où les centres commerciaux et les parcs se sont substitués aux premières industries, et un quartier résidentiel de grand standing. Ces trois entités ont leur logique propre. Les bords et les points de contact entre celles-ci sont parfois conflictuels. La route principale menant de la gare au centre est actuellement un lieu peu agréable qui résulte d'aucune pensée d'ensemble. Le projet unifie cet axe en y insérant une succession d'espaces publics qui articule le glissement d'une entité à la suivante, tout en renforçant le caractère de chacune. Il s'agit d'abord de compléter la zone de transport en lui donnant une réelle existence, ensuite d'articuler l'angle du quartier de la gare, lieu actuellement lâche, avec une constellation de volumes qui clarifie le bord de cette entité et amorce une densification, et enfin d'insérer un square qui complète la suite de parcs, devant l'ancienne ville, à un endroit charnière.

2004