Salle de la rue des Fossés-Saint-Germain-des-Prés

The Salle de la rue des Fossés-Saint-Germain-des-Prés was the theatre of the Comédie-Française from 1689 to 1770. It was built to the designs of the French architect François d'Orbay on the site of a former indoor tennis court (jeu de paume), located at 14 rue des Fossés-Saint-Germain-des-Prés, now 14 rue de l'Ancienne Comédie, across from the Café Procope in the 6th arrondissement of Paris. Since 1680 the Comédie-Française had been performing in their first theatre, the Hôtel Guénégaud, but because of its proximity to the newly constructed Collège des Quatre-Nations, the company was asked by the school's leaders to move further away to minimise the bad influence of the actors on the students of the college. By an act of 8 March 1688 the actors purchased the Jeu de Paume de l'Étoile on the rue des Fossés-Saint-Germain-des-Prés. They also acquired two adjacent buildings at 17–19 rue des Mauvais-Garçons (now rue Grégoire-de-Tours). Unlike for most French theatres of the period, the architect François d'Orbay did not convert the tennis court into a theatre, rather the existing building was demolished and a new building was erected on the site. The total cost of the new theatre was 198,433 livres, about one third of which (62,614 livres) was for the purchase of the land and the existing structures. The theatre was inaugurated on 18 April 1689. Its design is known from documents found at the Archives Nationales and the archives of the Comédie-Française, and from architectural plans published by Jean Mariette after the originals and reproduced by Jacques-François Blondel in his Architecture françoise of 1752. The plans were also re-engraved and published in 1772 in Diderot's Encyclopédie. D'Orbay fit the theatre into a constricted site that was an irregular quadrilateral with oblique frontage on the rue des Fossés-Saint-Germain-des-Prés. He fit the stage service areas into the ancillary buildings on the irregular terrain to the south. The façade of cut stone is shown in an engraving from Blondel's book and in the original plans conserved in the archives of the Comédie-Française.

Pourquoi négliger une énergie indigène, renouvelable et durable et neutre en carbone?

Lyesse Laloui

Après la votation du 10 février dernier, des interrogations subsistent. Aujourd’hui, nul ne peut nier l’impact de nos villes, et de nos bâtiments sur l’environnement. Nos constructions sont gourmandes en ressources, que ce soit en territoire ou en énergie. Et, si les milieux construits tendent à occuper un fort pourcentage de notre territoire, ils consomment également près de la moitié de l’énergie primaire en Suisse!

2019

De quoi la « ville inclusive » est-elle le nom ? Exploration d’un concept émergent à partir de discours scientifiques et opérationnels

Garance Clément

À partir des discours tenus lors d’une journée d’étude sur la « ville inclusive » mêlant chercheurs et acteurs opérationnels, cet article explore le sens d’une expression qui tend à se diffuser dans les milieux professionnels et scientifiques sans réel appui théorique. Le texte propose une analyse des processus de légitimation de ce terme et de la construction de son contenu référentiel. Les discours montrent que ce qui est présenté comme un concept est davantage un mot d’ordre de l’action, un outil de gestion et un moyen de rationaliser le projet urbain. Derrière son caractère consensuel, on peut aussi lire une tendance à invisibiliser les rapports de domination au sein de la ville et à proposer une vision de l’habiter centrée sur la rationalité économique et la satisfaction des désirs individuels. Cet article pointe enfin des questionnements sociologiques sur les rapports entre chercheurs et acteurs opérationnels dans un tel contexte. Les trajectoires et positions de chacun révèlent des rapports différents vis-à-vis de la réflexion et de l’action sur la ville.

2017