thumb|200 px|Shehita d'un pouletLes controverses autour de la shehita ont commencé au . Certaines relèvent des aspects légaux de l'abattage rituel en général et sont le fait d'associations pour les droits des animaux. D'autres sont spécifiques à la shehita et motivées par des sentiments antisémites. La lutte pour la conservation de la shehita fait à ce titre partie de l'histoire juive contemporaine. Les critiques généralement formulées à l'encontre de la shehita la présentent comme un mode d'abattage inhumain et cruel. Plus spécifiquement : les étapes préparatoires à la shehita comme l'immobilisation des bêtes (dans le cas de la shehita en position couchée) seraient cruelles ; la jugulation elle-même serait douloureuse ; l'animal demeurerait conscient après l'acte pendant plusieurs minutes, ce qui lui causerait une souffrance supplémentaire. Actuellement, nombre d'adversaires de la shehita se joignent aux défenseurs des animaux pour exiger que l'abattage soit précédé d'un étourdissement. Or, celui-ci invalide l'abattage selon les critères de la Loi juive.Nombre d'études réalisées montreraient l'absence d'effets néfastes pour l'animal et remettraient en cause l'innocuité des techniques d'abattage par étourdissement. Des mesures continuent cependant d'être prises contre la shehita. 350px|thumb|Obligations légales pour l'abattage rituel dans le monde: Les exigences de respecter la dignité des animaux, de leur vivant et jusqu’après leur mort et de limiter au mieux leur souffrance et leur stress au moment de leur mise à mort apparaissent à de nombreuses reprises dans la Torah et sous la plume des commentateurs, par exemple :- Interdiction de museler le bœuf pour l'empêcher de se nourrir durant son travail aux champs (Deutéronome XXV,4) ;- Repos obligatoire des animaux le shabbat (Exode XX,10) ;- « Si tu vois l'âne de ton ennemi succomber sous sa charge, garde-toi de l'abandonner, aide-le au contraire à le décharger » (Exode XXIII,5).