La shehita (hébreu : he « occision ») est le rite juif d'abattage par jugulation qui rend les animaux (bétail, gibier et volaille) purs, propres à la consommation alimentaire et, anciennement, à être offerts devant Dieu. Les poissons et insectes autorisés à la consommation en sont exemptés.
L'acte est accompli par un shohet, spécialiste dûment autorisé et formé aux lois de la shehita. Il coupe, au moyen d'un couteau particulier, la trachée, l'œsophage, les artères carotides et les veines jugulaires ; la bête abattue est suspendue la tête en bas de façon qu'elle se vide de son sang.
Une bête incorrectement abattue a le statut de nevela (« charogne ») ; une bête morte sans abattage ou impropre à être abattue (quand bien même le défaut qui la rend impropre a été découvert après l'abattage) a celui de treifa (« déchirée »). Toutes deux sont inconsommables.
La shehita est suivie d'autres procédures destinées à séparer la viande consommable des parties prohibées par la Bible, telles que le sang, le suif et les tendons.
La Loi juive prescrit de réaliser la shehita dans le respect des animaux et en leur évitant de souffrir. Elle a cependant fait l'objet à plusieurs reprises depuis le de polémiques menées par les défenseurs des droits des animaux qui ont souligné l'absence d'étourdissement avant abattage et ont demandé son abolition. La shehita et son pendant islamique, la Dhabiha, ont été au centre d'un autre débat en 2012 sur les risques sanitaires de l'abattage rituel.
La prescription de l'abattage selon des règles établies est déduite de Deutéronome 12:20-21 (), bien qu'aucun détail ne figure quant à cette « manière que je t'ai prescrite ». La Torah énonce cependant diverses lois sur la façon de traiter les carcasses : seuls les animaux que la Torah qualifie de « purs » et « sans défauts » peuvent être abattus et mangés ; la chair de l'animal doit être vidée de son sang et celui-ci doit être recouvert ; le sang, le suif et les entrailles du bétail sont interdits ; il est interdit d'abattre une bête et sa progéniture le même jour.
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La dhabiha (arabe : ar, dhabīḥah) est la méthode d'abattage rituel des animaux prescrite par la loi islamique. Elle s'applique à tous les animaux à l'exception des poissons et fruits de mer. Le terme dhabiha est souvent utilisé erronément comme synonyme de halal, mais utilisés conjointement (dhabīḥah halal), les mots décrivent toute pièce de viande permise par la loi islamique.
L'abattage désigne généralement la mise à mort des animaux d'élevage dévolus à la production de viande ou de fourrure. L'abattage désigne par extension la mise à mort d'animaux pour limiter la population d'une espèce, éliminer un animal jugé nuisible ou dangereux, ou enrayer la propagation d'une maladie. Environ 70 milliards d'animaux terrestres sont abattus chaque année. Le terme euthanasie sera employé en remplacement de celui d'abattage quand il s'agit d'abréger des souffrances, une agonie ou les animaux d'expérimentation des laboratoires de recherche.
Un minhag (en מנהג, plur. minhaggim, מנהגים) est une coutume ou un ensemble de coutumes acceptés par une communauté dans le judaïsme ; le terme est parfois également utilisé pour désigner un noussa'h (נוסח, rite), qui fait référence à l'ensemble des traditions liturgiques d'une communauté. Bien qu'un minhag ne s'appuie ni sur une prescription biblique ni sur une ordonnance rabbinique, mais sur l'adoption d'une coutume propre à une figure spirituelle importante, son importance peut facilement supplanter celles-ci.