Kippel est une commune suisse du canton du Valais, située dans le demi-district de Rarogne occidental. Kippel se trouve dans le haut-Lötschental. Son territoire s'étend sur . Lors du relevé de , les surfaces d'habitations et d'infrastructures représentaient de sa superficie, les surfaces agricoles , les surfaces boisées et les surfaces improductives . L'origine du nom de la commune n'est pas connue. Il est attesté comme « Kypill » ou « Kypil » en 1437, puis « koͮpil » en 1440, « kipūl » en 1445, « kippil » en 1482, « kuppuel » en 1508 et « chipill » en 1628. Des tombes gallo-romaines suggèrent un habitat permanent depuis cette période. Pendant des siècles, Kippel est le centre temporel et spirituel du Lötschental. On y trouve l'église de la paroisse qui, jusqu'en 1899, rassemble toutes les communes de la vallée. L'abbaye d'Abondance (Savoie) en possède la collation depuis 1233. La première église est attestée en 1233. L'archéologie permet de la dater du . L'église gothique, avec la tour (conservée) et l'ossuaire de Roman Ruffiner, remonte à 1556 ; la nef baroque et le chœur à 1740 (entièrement rénovés en 1977, l'arc qui marquait l'entrée de l'enceinte sacrée a alors été détruit). Autre institution supracommunale, la forge, qui est détruite par une avalanche en 1923. Le tourisme débute avec la construction de l'hôtel Lötschberg (1908) et de l'auberge Ebener (1910). Le télésiège et le téléski Kippel-Hockenalp sont exploités de 1960 à la fin des années 1970. Le peintre bernois Albert Nyfeler, établi à Kippel, et le prêtre Johann Siegen (1886-1982), bourgeois de Kippel, font connaître la vallée, et plus spécialement Kippel, et ses coutumes (processions avec « grenadiers du Seigneur » en uniforme ancien, courses de masques). Depuis 1960, Kippel est le siège de l'école secondaire (cycle d'orientation) de la vallée et, depuis 1982, du musée du Lötschental. Le centre du village est caractérisé par des maisons en rondins typiques (construites entre 1550 et 1750), dont le nombre et la qualité sont exceptionnelles.