Ferden est une commune suisse du canton du Valais, située dans le demi-district de Rarogne occidental. Ferden se trouve dans le canton du Valais et fait partie du district de Rarogne occidental. C'est la commune la plus basse du Lötschental, à . Elle comprend le village de Ferden et les alpages de Faldum, Resti et Kummen. Le territoire de Ferden s'étend sur . Lors du relevé de , les surfaces d'habitations et d'infrastructures représentaient de sa superficie, les surfaces agricoles , les surfaces boisées et les surfaces improductives . Le nom de la commune est attesté pour la première fois en 1345 sous la forme « Verdan », puis en 1482 sous la forme « Ferden ». Ce premier nom serait dérivé de l'adjectif « vert », en latin « vĭrĭde » avec le suffixe « -ānum ». Comme adjectif, il signifie ainsi « verdâtre » et comme nom il désignerait des raisins immatures, du chanvre mûrissant tardivement, une variété de poire ou un pré. D'importants vestiges de l'âge du Bronze, dont des arcs au col du Lötschen, céramiques de l'âge du Fer sur la colline de Kastel, ont été retrouvés en face du village. L'histoire de la commune est liée à celle de la vallée. On trouve à Ferden une rare concentration de constructions en bois du bas Moyen Âge : trois bâtiments utilitaires (raccard et étables, 1299-1303, selon la datation dendrochronologique) et une douzaine de maisons ( ou ). De belles maisons en bois des jouxtent, sur la place, la chapelle Sainte-Barbara de 1685. En 1956, Ferden se sépare de la paroisse de Kippel et bâtit une nouvelle église. La richesse proverbiale des habitants reposait sur la forêt, l'agriculture (alpages) et le trafic du col du Lötschen, passage d'importance suprarégionale jusqu'au . Goppenstein, situé sur territoire de Ferden, où l'on exploitait des mines de plomb depuis le XVe siècle, devient le site le plus peuplé du canton après Sion pendant la construction du tunnel du Lötschberg de 1906 à 1913, axe ferroviaire international. La route carrossable date de 1920.