Hipster désigne une personne ou une sous-culture définie par le stéréotype de jeunes adultes résidant principalement dans des quartiers gentrifiés. Le terme américain hipster semble apparaitre pour la première fois, avec son sens moderne, dans The Hipster Handbook publié en 2003 par des habitants du quartier Williamsburg de Brooklyn (New York, USA). Les années précédentes, vers 2000, le terme n'apparaissait pas encore dans les articles du New York Times ou du Time Out New York consacrés au quartier Williamsburg ; les membres de cette sous-culture étaient encore désignés comme des « bohèmes » (bohemians) ou « ceux d'East Village qui se donnent un genre artiste » (arty East Village types). Le mot hipster désignait auparavant les adeptes d'une sous-culture américaine des années 1940-1950, sorte d'artistes bohèmes amateurs de musique jazz : les hipsters. vignette|upright|Autoportrait photographique illustrant le « concept hipster » : chemise à carreaux cintrée et à boutons pression, moustaches à la papa et coupe hirsute savamment contrôlée. Au tout début des années 2000, certains journaux new-yorkais notent l'apparition d'une « nouvelle vague hipster », laquelle va déboucher sur une forme d'« hipstéromanie » dans les années 2010. Les premières zones géographiques concernées sont Brooklyn et l'East Village situées dans l’État de New York : on y trouve essentiellement des jeunes blancs âgés de 25-35 ans, que le New York Times identifie comme étant un mélange bourgeois et bohème. En 2003, l'écrivain originaire de Virginie, , commet un petit essai satirique intitulé The Hipster Handbook (« Le manuel hipster »), tant ce « nouveau » style de vie semble se répandre, caractérisé par Au-delà du regard un peu cynique et cruel, Lanham est l'un des premiers à détecter ce qui va désigner, dix ans plus tard, un véritable profil marketing ciblé. En 2010, en France, un article du magazine Slate indique que : Et le décrit comme . Le hipster français contemporain, fortement individualiste, tente de se démarquer du reste de la société par des habitus culturels (musiques, opinions, usages quotidiens, lieux de socialisation.