La bataille d’Ulm est une importante victoire remportée par la Grande Armée de sur une armée autrichienne commandée par le général Karl Mack, entre le 15 et . Elle est remportée essentiellement par des manœuvres habiles de l’Empereur, qui pousse son adversaire à s’enfermer dans Ulm, où il doit rapidement faire sa reddition. Elle occasionne ainsi peu de morts du côté français. À l'été 1805, l'Europe semble de nouveau en guerre. L'exécution du duc d'Enghien, la fin de la paix d'Amiens, le sacre de et son couronnement comme roi d'Italie, et la réorganisation de l'Allemagne et de la péninsule italienne par la France entraînent une coalition composée de la Russie, de l'Autriche, du royaume de Naples et du Royaume-Uni, cette dernière finançant la coalition et voulant éloigner la Grande Armée, stationnée à Boulogne. Fin , la Troisième Coalition déclare la guerre à la France et envahit son alliée la Bavière. vignette|gauche|600px|La manœuvre d'enveloppement. Le , fait « pirouetter ses » de Boulogne vers Vienne via Strasbourg, qu'il atteint le . Après avoir passé le Rhin deux jours plus tard, les « sept torrents » (pour les sept corps d'armée de Napoléon) déferlent sur l'Allemagne. Le but de Napoléon est simple : faire croire à Mack, son adversaire autrichien, que la Grande Armée atteint Ulm, carrefour de la région, par les routes traditionnelles (le long du Danube). Il envoie donc Murat abuser Mack, pendant que le reste de la Grande Armée contourne Ulm par le nord puis se rabat sur Ulm (bataille d'Elchingen), surprenant Mack sur ses arrières et empêchant sa retraite (Napoléon a disposé Soult et Bernadotte pour empêcher tout secours). Une grosse partie va vers Ulm, où les Autrichiens espèrent être secourus par les commandés par Koutouzov. Mais Koutouzov, persuadé que la Grande Armée est encore à Boulogne, pense avoir le temps, alors que le gros des troupes atteint déjà la rive sud du Danube. Le reste de l'armée de Mack s'enfuit, mais elle est taillée en pièces par la cavalerie de Murat ( tués et cinquante canons pris).