Levant Island | EPFL Graph Search

Île du Levant (il dy ləvɑ̃), sometimes referred to as Le Levant, is a French island in the Mediterranean off the coast of the Riviera, near Toulon. It is one of the four that constitute the Îles d'Hyères. Part of the island is occupied by the naturist resort of Heliopolis and the rest is under military control. In the early Bronze Age the deposits at Petit Avis attest to the intermittent passage of man. Then in the Iron Age, in Liserot Cove, in the 7th century BC the occupation remains transient. It becomes permanent there only from the sixth to the fifth century BC. Then, after a long period of abandonment, it was inhabited again in the 1st century BC; Greek and Ligurian dishes were found on the island. The island was part of the Greek colony of Massalia (modern Marseille). Monks lived on the island beginning in the 15th century; the ruins of their monastery still exist on the island. From 1861 until 1878, the island was a penitentiary for young offenders and orphans, of whom 89 died here. A plaque (located on the military part of the island) commemorates them. In 1931, Gaston and André Durville, both doctors, established Héliopolis, Europe's first naturist village, on the island. As the doctors Durville said in 1931 Heliopolis should not be a city or village, not an agglomeration of houses or luxury villas with garages, casinos, theaters, factories, business houses, but a simple rustic city where air and sunlight lovers come in the quiet of a beautiful nature, rest from the fatigue of artificial civilisation of cities, and enjoy simple and healthy holiday, with the only luxury of high ideals and the only concern for a more robust health. The island is , and located in the Gulf of Lion. About 90% of the island is reserved for a military missile test centre (the Centre d'Essais de Lancement de Missiles) which has launched numerous research and testing rockets since its establishment in 1948. The remaining 10% is open to civilians. The village was built on hillsides and is dominated by Fort Napoleon.

Quel équilibre ville-fleuve à la Jonction ?

Martine Laprise, Sara Sonia Formery Regazzoni

Depuis des siècles, les relations entre la ville et l’eau ont été marquées par divers degrés d’imbrication, passant par des cycles d’appropriation et d’abandon des rives urbaines. Les changements climatiques actuels, dont certains effets sont accentués dans les milieux urbains, amènent à repenser la place de l’eau dans la ville, notamment au niveau de ses espaces publics. Des dynamiques urbaines de requalification – souvent à l’échelle d’un quartier – s’amorcent entre les territoires urbanisés et les cours d’eau qui les traversent, entraînant des mutations inédites du rapport ville-eau. Un nouvel équilibre est, dès lors, à trouver pour réinventer certaines interactions. Résultat de diverses investigations complémentaires, la recherche propose une grille de lecture dont l’objectif consiste à explorer – sous l’angle spécifique de la relation ville-fleuve – des visions projectuelles imaginées pour de nouveaux quartiers rhodaniens. Élaborée dans un cadre théorique à visée opérationnelle, l’application de cette grille de lecture au site de la Jonction à Genève est éclairante à plus d’un titre.

2023

Un ryokan à Paris (F)

Je descendais le boulevard Montmartre bordé par ces grandes enseignes internationales où s’amassent les foules. Et, tandis que je tentais de me faufiler entre les passants, j’entrevis un passage, le passage des Panoramas. Je voyais alors une opportunité d’échapper au brouhaha du Paris des Grands Boulevards et m’engageait dans cette rue couverte. J’y découvris un tout autre Paris, celui de photographe Robert Doisneau ou encore d’Amélie Poulain. Je flânais alors entre les cafés et les boutiques, baignée dans la lueur jaune des lanternes d’antan. Des façades aux boiseries sculptées, ponctuées d’enseignes plus ou moins anciennes. Je passais la fameuse Maison Stern et fut interloquée par “l’Ailleurs” qui se présentait à moi à l’intersection avec la Galerie Vivienne. Des panneaux de bois et de papier translucide se dressaient alors devant moi, me dépeignant un nouveau panorama. A gauche, une enseigne d’hôtel, une auberge japonaise. J’y jetais un œil, un premier vestibule, limité par une simple seuil où étaient disposées des sandales, donnait sur une seconde pièce où une jeune personne s’apprêtait à accueillir les nouveaux arrivants. A droite, une première porte donnait accès, selon les indications, à divers restaurants, mais aussi à un parc urbain ponctué de pavillons de thé invitant le visiteur à la méditation. Plus loin, dans ce tronçon japonais du passage parisien, je trouvais bain commun, ateliers et boutiques, insufflant un peu de vie à ce lieu qui était jusqu’alors délaissé.

2018

Une nouvelle méthode d'analyse thermique et son application aux procédés papetiers

François Maréchal, Zoé Périn-Levasseur, David Brown

Une méthode d'analyse des besoins énergétiques de procédé a été employée pour identifier dans une étape préliminaire de conception, les possibilités de modification par rétro installation d'un procédé intégré de pâtes et papiers. Le minimum d'énergie requise (MER) du procédé a été calculé au moyen d'une double représentation dans laquelle une distinction est faite entre la demande thermodynamique du procédé et son implémentation technologique. Les potentiels de récupération d'énergie et d'exergie ont été analysés afin d'améliorer l'intégration du réseau d'utilités du procédé. Une méthode de ciblage faisant usage d'optimisation par programmation linéaire mixte en variable entière a été appliquée pour identifier les meilleures options pour la conversion d'énergie et pour optimiser la production combinée de chaleur et d'électricité. Le remplacement des injections de vapeur aux cuviers de mélange par des échangeurs de chaleur diminuerait le MER de 10% et augmenterait la production combinée de la chaleur et d'électricité par un facteur 1.7. Il serait plus difficile d'améliorer l'efficacité exergétique de la technologie du séchage du papier, mais les résultats indiquent que ceci pourrait apporter un gain additionnel de 12% en électricité.

2005