Le Bon Marché | EPFL Graph Search

Le Bon Marché (lit. "the good market", or "the good deal" in French; lə bɔ̃ maʁʃe) is a department store in Paris, France. Founded in 1838 and revamped almost completely by Aristide Boucicaut in 1852, it was one of the first modern department stores. It was a member of the International Association of Department Stores from 1986 to 2011. Now the property of LVMH, it sells a wide range of high-end goods, including food in an adjacent building at 38, rue de Sèvres, called La Grande Épicerie de Paris. In 1838 Au Bon Marché was founded in Paris as a novelty shop created by brothers Paul and Justin Videau to sell lace, ribbons, sheets, mattresses, buttons, umbrellas and other assorted goods. The store originally had four departments, twelve employees and a floor space of Entrepreneur Aristide Boucicaut became a partner of the store in 1852, and changed the marketing plan, introducing fixed prices and guarantees that allowed exchanges and refunds, the store also now offered a wider variety of merchandise. The use of fixed prices replaced the haggling system which was then commonly used in dry goods stores. With Boucicaut's changes the annual income of the store increased from 500,000 francs in 1852 to five million francs in 1860. In 1869 a much larger building was built for the store at 24 rue de Sévres in Paris's Rive Gauche (Left Bank) this new building was designed by Louis-Auguste Boileau with Alexandre Laplanche ornamenting Boileau's ironwork. Louis-Charles Boileau son of Louis-Auguste Boileau also continued designing for the store in the 1870s. The store was expanded again in 1872 with the help of the engineering firm of Gustave Eiffel, creator of the Eiffel Tower. By Boucicaut's death in 1877 the stores income had risen from twenty million francs in 1870 to 72 million. After his death management of the store was taken over by his wife, Marguerite Boucicaut. The floor space of the store had increased from in 1838 to and the number of employees had risen to 1,888 by 1879.

Le marché d’Eko City

Madina Hassan Moallin

Le marché d’Eko city est un projet de revalorisation de la place du marché traditionnelle à Lagos au Nigéria. Plus précisément, il se situe à la frontière entre la ville ancienne et la ville nouvelle d’Eko Atlantic City, variante africaine de Dubaï, actuellement en cours de construction sur une île artificielle. Le projet ne va pas à l’encontre de l’ultra modernisation de Lagos, il s’oppose plutôt au séparatisme qui en découle, dû à l’augmentation des enclaves fortifiés. Celles-ci renforcent les barrières sociales et le rejet extrême de l’espace public. Pas son programme, le marché incarne l’esprit de l’arbre à palabre ; en effet, le marché traditionnel africain est un lieu de vie sociale, il est au cœur du village et de la ville. Son utilisation va au-delà de la seule caractéristique marchande. Il a donc non seulement une fonction économique, il joue aussi le rôle de baromètre social. Aller au marché, c’est « faire une sortie », les gens s’y rendent même sans intention d’achat ou de vente. Tout cela contribue à créer une atmosphère conviviale qui se reflète dans la relation vendeur-acheteur Le projet s’inscrit dans le vernaculaire yoruba ; il met en valeur la composition du agbo ile, qui est un regroupement de pièces en un carré comportant une cour centrale. Cette forme évoque des idées et suscite des émotions selon l’appartenance culturelle et identitaire ; elle est très présente dans toutes les cultures. Le carré et sa magie ont été et demeurent la dimension secrète de la composition architecturale.

2022

Problématiques d'une friche industrielle en zone urbaine. Revalorisation de la zone industrielle Ticosa à Como (I)

Le site se trouve à l'ouest de la città murata de Como entre un axe à forte circulation et les rails de chemins de fer. Il se caractérise par différents bâtiments abandonnés, anciennement occupés par l'industrie Ticosa, ainsi que par des logements et des édifices religieux comme l'église romane Sant'Abbondio et le cimetière. Le projet vise à valoriser les caractéristiques du site, à traiter les problèmes donnés par la rencontre de différentes géométries et à revaloriser les bâtiments industriels existants par de nouvelles activités. Nous avons ainsi prévu de prolonger le mur de soutien, dans la partie la plus au sud, pour obtenir un plateau et offrir une promenade arborisée liant la gare à Sant'Abbondio et au cimetière, ainsi que de réactiver la ruelle interne de l'ancienne Ticosa grâce à quelques démolitions. Cette ruelle a été prolongée dans la parcelle la plus au sud, où nous avons proposé une densification avec des logements d'étudiants, un marché couvert, des bureaux, des salles d'exposition et le musée de la soie. Le marché et la promenade sont reliés par une plate-forme intermédiaire accessible par plusieurs escaliers urbains. En respectant le bâtiment existant, représentatif de l'industrie textile de Como, nous avons procédé à des transformations et à des ajouts de sorte que l'édifice puisse répondre aux nouvelles exigences. Nous avons réinterprété, dans un dialogue entre ancien et nouveau, la trame du bâtiment industriel en la déclinant dans le projet de différentes manières.

2004