Sacré-Cœur, Paris | EPFL Graph Search

The Basilica of Sacré Coeur de Montmartre (Sacred Heart of Montmartre), commonly known as Sacré-Cœur Basilica and often simply Sacré-Cœur (Sacré-Cœur de Montmartre, pronounced sakʁe kœʁ), is a Roman Catholic church and minor basilica in Paris dedicated to the Sacred Heart of Jesus. It was formally approved as a national historic monument by the National Commission of Patrimony and Architecture on December 8, 2022. Sacré-Cœur Basilica is located at the summit of the butte of Montmartre. From its dome two hundred meters above the Seine, the basilica overlooks the entire city of Paris and its suburbs. It is the second most popular tourist destination in the capital after the Eiffel Tower. The basilica was first proposed by Felix Fournier, the Bishop of Nantes, in 1870 after the defeat of France and the capture of Napoleon III at the Battle of Sedan in the Franco-Prussian War. He attributed the defeat of France to the moral decline of the country since the French Revolution, and proposed a new Parisian church dedicated to the Sacred Heart of Jesus. The basilica was designed by Paul Abadie, whose Neo-Byzantine-Romanesque plan was selected from among seventy-seven proposals. Construction began in 1875 and continued for forty years under five different architects. Completed in 1914, the basilica was formally consecrated in 1919 after World War I. Sacré-Cœur Basilica has maintained a perpetual adoration of the Holy Eucharist since 1885. The site is traditionally associated with the martrydom of Saint Denis, the patron saint of Paris. The plan to build a new Parisian church dedicated to the Sacred Heart of Jesus was first proposed on September 4, 1870, by Felix Fournier, the Bishop of Nantes, following the defeat of France and the capture of Emperor Napoleon III by the Prussians at the Battle of Sedan in the Franco-Prussian War. Until his death in 1877, Fournier was an active builder who completed the long-delayed restoration of Nantes Cathedral. He wrote that the defeat of France in 1870 was a divine punishment for the moral decline of the country since the French Revolution.

Chut(e). Transformation de l'ancienne centrale hydroélectrique de la Pissevache en lieu de retraite (Vernayaz, VS)

Claire Maillet

Vernayaz, le 7 juillet 2014 ; ; Face à moi, déboulant des hauteurs, la puissante eau de Pissevache se heurte à la roche et chute. A l'inverse, “une tour minérale”, d'une solennelle immobilité, s'élève vers le ciel. Contenue au sein de l'éloquente montagne, elle se place dans une architecture du repère. Un nid d'aigle épris de silence dont les moines, nichés en son cœur, en sont les gardiens. Je me figure le chemin pour y parvenir. Monter à pied? En funiculaire? C'est à la force de mes jambes que je grimpe à la découverte d'une autre forme de vie, une sorte d'archaïsme qui pousse vers le retour aux profondeurs de l'être le temps d'une retraite. Puis, le plateau, creusé jadis dans la roche. Je me place au centre, au point où tout s'équilibre. Le pont surplombant l'onduleuse liquidité de la Salanfe, la tour et la caverne tendent à former un tout achevé. Complémentaire. Le pic de roche, espace de refuge et de silencieuse méditation répond comme le positif de l'antre, lieu de la purification et du lavement. Je me laisse avaler au sein de ces corps rocheux. Partout “la minéralité”, comme le tissu d'une expérience unique dans laquelle on progresse, ressentant les variations sonores et lumineuse propres au site. Un doigt sur les lèvres, je vais me retirer dans cette communauté et me mêler durant un temps à ces veilleurs d'éternité, servis par une architecture de la sensation qui donne à réaliser que les mots sont bien moins importants que les comportements.

2014

La vie avec la mort. Un complexe funéraire – parc urbain au Prieuré de Saint-Jean à Genève

La civilisation moderne s'est attachée à détruire les rites de nos ancêtres, à les disséquer avec les outils du scientifique pour les discréditer un à un. Ce rejet a engendré une perte de repères, ainsi qu'un déni de mort chez l'individu. Les sans-confession n'ont ainsi pas de rite commun et se retrouvent démunis face à la mort. La délocalisation des cimetières hors la ville n'a fait que renforcer cet état en éloignant la mort de la vie quotidienne. Avec sa majorité de sans-confession et ses 80% de crémations, Genève est particulièrement marquée par ces changements. Le projet vise à réintroduire la notion de mort au sein de cette ville, tout en s'adaptant aux nouveaux besoins funéraires. Cela en offrant un espace cérémoniel et de crémation neutre, intimement lié à un espace d'activités et de vie. La promenade du Prieuré de Saint-Jean est particulièrement propice à recevoir ce programme, puisqu'elle est le lien entre un système parfaitement maîtrisé, la ville, et un espace sauvage, les falaises de Saint-Jean. Il s'agit d'une zone de transition entre deux mondes, en bordure de fleuve et au cœur de la ville, où l'érosion et la conservation se mêlent. Un espace de vie par excellence où, au moindre rayon de soleil, baigneurs, promeneurs, joggeurs, enfants et flâneurs se côtoient sur les ruines d'un ancien site mortuaire.

2013

Valorisation du rapport entre ville et lac. Genève, un espace de rencontre culturel

Raffaele Stefani

Genève dans ce XXIe siècle sait qu'elle doit impérativement affronter, pour un développement urbain de qualité, les thématiques de la densification, de la mobilité et des activités économiques et culturelles qu'elle souhaite promouvoir sur son territoire. Le conservatisme genevois actuel ne peut faire abstraction de ces débats cruciaux pour développer une Genève ouverte en accord avec ses besoins. Seulement préserver et protéger son environnement naturel et bâti existant, à un instant donné, n'est pas une dynamique pour une politique sociale et économique de qualité. L'utopie et les grands projets de développement dans l'histoire ont construit la ville et le paysage que nous connaissons aujourd'hui et il est naturel de poursuivre ce débat avec sérénité. Genève a fait le choix au XIXe siècle de devenir une ville cosmopolite en accueillant sur son territoire un grand nombre d'institutions et d'organisations mondiales importantes. Cette situation engendre, sur le plan culturel et politique, une richesse à mettre en valeur avec des activités au cœur de la ville pour les genevois et ses hôtes. Un thème approprié pour valoriser cette identité sur un site particulier, point de jonction des deux rives, au cœur de la ville, au bord de l'eau. Un espace de rencontre culturel, d'exposition et conférence, où la convivialité et l'accessibilité prennent le dessus sur le trafic routier qui ceinture la ville aujourd'hui.

2011