Voie Sacrée | EPFL Graph Search

The Voie Sacrée ("Sacred Way") is a road that connects Bar-le-Duc to Verdun (Meuse), France. It was given its name because of the vital role it played during the Battle of Verdun in World War I. After March 1916, along the of the "Voie Sacrée", transport vehicles were on the move day and night ferrying troops, armaments, and supplies to the Verdun battlefield. During the initial crisis of 21 February to 22 March, 600 trucks per day had already delivered 48,000 tons of ammunition, 6,400 tons of other material and 263,000 men to the battlefield. Beginning on February 21, all horse drawn traffic and troop movements on foot had been ordered off the road leaving it open for truck and motor car traffic only. After March 1916, one truck passed every 14 seconds, submitting the road to considerable wear and tear. Quarries had to be opened nearby to supply the road with crushed stone. Over the course of ten months, 16 labour battalions worked to keep the road in good shape and order. The road had been recognized since 1915 as the only reliable vehicular road that remained in existence to supply Verdun safely. All the standard gauge railway lines that could reach Verdun had already been interrupted by German forces in late 1914. To compensate for this precarious situation the road had been widened to 23 feet during 1915, so it could accommodate the continuous up and down flow of two lines of truck traffic. This preemptive roadway improvement in 1915, plus success in organizing the transport system on the road (a mission supervised by colonel Maurice de Barescut, the Chief of Staff of the French Second Army), is what saved Verdun in 1916. A special unit responsible for controlling traffic and servicing the vehicles numbered 300 officers and 8,500 men. The rolling stock was made up of 3500 Berliet and Renault trucks plus 800 ambulances, the latter often being Ford Model T's. Thirty breakdown trucks remained on the road at all times with repair crews stationed besides them. Any disabled vehicle was immediately moved to the roadside so as not to interrupt the flow of traffic.

Un espace pour la mort. Modernisation de la nécropole de Sierre (VS)

La faculté de créer, qui est propre à l'être humain, lui permet d'apprécier l'immortalité de son espèce. L'homme a conscience de lui-même et du fait qu'il est un être avec une fin. La fin de l'existence, caractérisée par la mort, est perçue dans chaque culture de manière différente. Le rite et les croyances font partie d'un système protecteur qui nous donne l'illusion de la pérennité. A travers le rite, la collectivité tend à prendre conscience d'elle-même et renforce sa vitalité. Aujourd'hui en Suisse, plusieurs rites funéraires existent, mais la crémation répond à un besoin de plus en plus exprimé par la population, dû aussi à une très grande laïcisation de celle-ci. Cette société ne désirant plus suivre certains rituels ancestraux, la crémation arrive donc comme substitution à l'inhumation, jusqu'à devenir le rite funéraire majoritaire dans plusieurs villes. En connaissance de ces nouveaux besoins de la société, le canton du Valais est apparu comme un lieu susceptible de recevoir ce programme pour deux raisons : premièrement, le Valais avec sa très forte prédominance catholique, voit sa coutume funéraire majoritaire changer depuis l'abolition de l'interdiction de la crémation chez les catholiques, et deuxièmement, depuis la mise en service du crématoire de Sion (1990), le taux de crémation montre une évolution surprenante. Le projet s'est orienté vers la ville de Sierre, en raison de sa position stratégique, se trouvant au milieu du Valais créant une séparation physique et linguistique entre le Bas-Valais et le Haut-Valais, ainsi que pour son intérêt grandissant pour la crémation (plus de la moitié des ensevelissements sont cinéraire). Dès l'entrée au cimetière, une plaque invite l'endeuillé à une promenade au pied de la colline. Cette plaque, la voie sacrée, vient border le flanc sud de la colline du Petit-Bois révélant ainsi sa sinuosité, avant d'arriver au lieu de l'extrême-onction. L'inclinaison de la voie sacrée propulse la chapelle vers le haut avec la volonté de se rapprocher du ciel. Au contraire, on trouve le crématoire au niveau du sol afin de rapprocher le corps de la terre. Une petite brèche sur la voie sacrée propose une descente vers les cryptes situées sous la chapelle, tandis que plus loin, une rampe invite à une promenade de recueillement dans le bois sacré où, au sommet, on trouve un oratoire, avant de quitter le cimetière. Le columbarium vient se protéger dans une petite fente sous le bord de la voie sacrée, située parallèlement à l'allée principale du cimetière.

2003

Un espace pour la mort. Modernisation de la nécropole de Sierre (VS)

2003