Lac-Mégantic rail disaster | EPFL Graph Search

The Lac-Mégantic rail disaster occurred in the town of Lac-Mégantic, Quebec, Canada, on July6, 2013, at approximately 01:14 a.m. EDT, when an unattended 73-car Montreal, Maine and Atlantic Railway (MMA) freight train carrying Bakken Formation crude oil rolled down a 1.2% grade from Nantes and derailed downtown, resulting in the explosion and fire of multiple tank cars. Forty-seven people were killed. More than thirty buildings in Lac-Mégantic's town centre (roughly half of the downtown area) were destroyed, and all but three of the thirty-nine remaining buildings had to be demolished due to petroleum contamination. Initial newspaper reports described a blast radius. The Transportation Safety Board of Canada identified multiple causes for the accident, principally leaving a train unattended on a main line, failure to set enough handbrakes, and lack of a backup safety mechanism. The death toll of 47 makes this the fourth-deadliest rail accident in Canadian history, and the deadliest involving a non-passenger train. It is also the deadliest rail accident since Canada's confederation in 1867. The last Canadian rail accident to have a higher death toll was the St-Hilaire train disaster in 1864, which killed 99. The railway passing through Lac-Mégantic, Quebec, was owned by the United States-based Montreal, Maine and Atlantic Railway (MMA). The MMA has owned and operated a former Canadian Pacific Railway (CPR) main line since January 2003, between Saint-Jean-sur-Richelieu, Quebec, in the west and Brownville Junction, Maine, in the east. The rail line through Lac-Mégantic and across Maine was built in the late 1880s as part of the final link in CPR's transcontinental system between Montreal and Saint John, New Brunswick, with the section east of Lac-Mégantic known as the International Railway of Maine. A 1970s proposal to reroute the line to bypass downtown Lac-Mégantic was never implemented because of cost. The rail line was owned by CPR until sold in segments in January 1995.

Quel équilibre ville-fleuve à la Jonction ?

Martine Laprise, Sara Sonia Formery Regazzoni

Depuis des siècles, les relations entre la ville et l’eau ont été marquées par divers degrés d’imbrication, passant par des cycles d’appropriation et d’abandon des rives urbaines. Les changements climatiques actuels, dont certains effets sont accentués dans les milieux urbains, amènent à repenser la place de l’eau dans la ville, notamment au niveau de ses espaces publics. Des dynamiques urbaines de requalification – souvent à l’échelle d’un quartier – s’amorcent entre les territoires urbanisés et les cours d’eau qui les traversent, entraînant des mutations inédites du rapport ville-eau. Un nouvel équilibre est, dès lors, à trouver pour réinventer certaines interactions. Résultat de diverses investigations complémentaires, la recherche propose une grille de lecture dont l’objectif consiste à explorer – sous l’angle spécifique de la relation ville-fleuve – des visions projectuelles imaginées pour de nouveaux quartiers rhodaniens. Élaborée dans un cadre théorique à visée opérationnelle, l’application de cette grille de lecture au site de la Jonction à Genève est éclairante à plus d’un titre.

2023

Réinventer les rives urbaines?

Martine Laprise

Dans un contexte de lutte contre le mitage du paysage, de dérèglement climatique et d’évolution de la place de l’eau dans la ville, une nouvelle ère s’amorce pour réinventer les équilibres entre les territoires urbains et les cours d’eau qui les traversent, respectivement les plans d’eau qui les jouxtent. Certaines rives urbaines se révèlent propices à envisager de nouveaux usages dans une relation renouvelée, en particulier lorsque ces secteurs stratégiques sont connectés à des réseaux de transports publics et présentent simultanément des potentiels de régénération urbaine. Au-delà des questions propres aux mesures techniques et territoriales, de multiples enjeux paysagers, urbanistiques et architecturaux questionnent la démarche projectuelle à adopter pour mieux inscrire les rives urbaines dans une perspective de transition vers la durabilité.

Espazium2022