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Îles des Saintes

The Îles des Saintes (il de sɛ̃t; Islands of the (Female) Saints), also known as Les Saintes (Lésent, lesɛ̃t), is a group of small islands in the archipelago of Guadeloupe, an overseas department of France. It is part of the Canton of Trois-Rivières and is divided into two communes: Terre-de-Haut and Terre-de-Bas. It is in the arrondissement of Basse-Terre and also in Guadeloupe's 4th constituency. Les Saintes, due to their location in the heart of the Lesser Antilles, were frequented first by Indian tribes coming from Caribbean and Central America. Caaroucaëra (the Arawak name of Îles des Saintes), although uninhabited due to the lack of spring water, were regularly visited by Arawak peoples then Kalinagos living on the neighbourhood islands of Guadeloupe and Dominica around the 9th century. They went there to practise hunting and fishing. The archaeological remains of war axes and pottery dug up on the site of Anse Rodrigue's Beach and stored at "Fort Napoléon" museum testify the visits of these populations. It was during his second expedition for America, that Christopher Columbus discovered the small archipelago, on 4 November 1493. He named them "Los Santos", in reference to All Saints' Day which had just been celebrated. Around 1523, along with its neighbours, these islands, which were devoid of precious metals, were abandoned by the Spanish who favoured the Greater Antilles and the South American continent. On 18 October 1648, a French expedition led by Sir du Mé, annexed les Saintes, already under English influence, at the request of the governor of Guadeloupe, Charles Houël. From 1649, the islands became a colony exploited by the French West India Company which tried to establish agriculture. However, the inhospitable ground and the aridity of "Terre-de-Haut" halted this activity, though it persisted for a while on Terre-de-Bas, which was wetter and more fertile, under the orders of Sir Hazier du Buisson from 1652. In 1653, the Kalinagos slaughtered the French troops in Marie-Galante.

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Ancré au Léman: la réappropriation des débarcadères comme révélateur identitaire

Depuis que la ligne du Tonkin a été réhabilitée, il est possible de faire le tour du Léman par le train. Ce geste a définitivement ancré la volonté d’unifier le bassin lémanique. Petit à petit, des éléments jusqu’alors insignifiants prennent sens à l’échelle du lac. Certains débarcadères, il y a peu saturés, ont fait l’objet de divers développements pour le transport lacustre. D’autres, autrefois desservis par bateaux, ont été soumis à diverses réhabilitations, offrant ainsi de nouveaux espaces publics aux habitants d’ici et d’ailleurs. Certains éléments sont semblables à ceux des débarcadères encore exploités dans d’autres villes lémaniques, tel un héritage du transport lacustre. « Tout y est différent mais tout est resté similaire » commente la doyenne du village en pointant du doigt le panneau où est indiqué le nom du débarcadère. Elle est assise sur un pilier d’amarrage aujourd’hui transformé en mobilier urbain et regarde de l’autre côté du lac. Depuis Meillerie, le phare du débarcadère de Vevey est visible. Sa lumière orange annonce une tempête prochaine. A 5 km, une même structure permet l’extension du débarcadère. Elle offre une liberté de configuration spatiale nécessaire à chacun des contextes spécifiques, permettant ainsi de protéger leur genius loci. Depuis Tourronde, les bateaux de la ligne N1 semblent complets. Les frontaliers rentrent chez eux. Ici aussi la vie s’active. Des échanges se font entre pêcheurs, baigneurs et promeneurs, qui investissent chacun cet objet urbain à leur façon, selon leurs besoins et leurs envies respectifs.
2023

De l’eau, du riz et des fruits. Détournement léger de la Sorge, transformation d’une zone inondable en rizière et création d’un verger sur des terrains de sport

Au nord du campus des hautes écoles EPFL et UNIL, la Sorge s’écoule pour rejoindre la Mèbre, avant d’aller se jeter dans le Léman. Au début du millénaire actuel, quatre zones inondables ont été aménagées le long de ces rivières afin d’éviter que les crues centennales n’inondent plusieurs parties de la région. Dans ce projet de master, la zone inondable bordant la Sorge, à l’extrémité ouest du centre sportif de Chavannes, est aménagée en rizière et une partie des terrains de sport qui la jouxtent est utilisée pour créer un verger. Ces grands espaces, délaissés de leur but premier par l’eau et les humains, permettent alors la culture de riz et de fruits. Au nord de cette nouvelle rizière, un bâtiment accueille les agricultrices et agriculteurs. Un corps de ferme abrite le matériel nécessaire aux cultures, ainsi que le stock des récoltes. Ces deux nouveaux bâtiments définissent une place, résultant de leur relation avec les chemins et les jardins familiaux déjà présents. Finalement, des aménagements s’insèrent ponctuellement le long de la rizière, proposant un accès à l’eau, une promenade ou simplement la contemplation ou le repos.
2022

Un ryokan à Paris (F)

Je descendais le boulevard Montmartre bordé par ces grandes enseignes internationales où s’amassent les foules. Et, tandis que je tentais de me faufiler entre les passants, j’entrevis un passage, le passage des Panoramas. Je voyais alors une opportunité d’échapper au brouhaha du Paris des Grands Boulevards et m’engageait dans cette rue couverte. J’y découvris un tout autre Paris, celui de photographe Robert Doisneau ou encore d’Amélie Poulain. Je flânais alors entre les cafés et les boutiques, baignée dans la lueur jaune des lanternes d’antan. Des façades aux boiseries sculptées, ponctuées d’enseignes plus ou moins anciennes. Je passais la fameuse Maison Stern et fut interloquée par “l’Ailleurs” qui se présentait à moi à l’intersection avec la Galerie Vivienne. Des panneaux de bois et de papier translucide se dressaient alors devant moi, me dépeignant un nouveau panorama. A gauche, une enseigne d’hôtel, une auberge japonaise. J’y jetais un œil, un premier vestibule, limité par une simple seuil où étaient disposées des sandales, donnait sur une seconde pièce où une jeune personne s’apprêtait à accueillir les nouveaux arrivants. A droite, une première porte donnait accès, selon les indications, à divers restaurants, mais aussi à un parc urbain ponctué de pavillons de thé invitant le visiteur à la méditation. Plus loin, dans ce tronçon japonais du passage parisien, je trouvais bain commun, ateliers et boutiques, insufflant un peu de vie à ce lieu qui était jusqu’alors délaissé.
2018