Yvon Thébert

Yvon Thébert (20 February 1943 – 2 February 2002, aged 58) was a 20th-century French archaeologist and historian of marxist inspiration. Agrégé d'histoire, assistant at the Faculty of Arts and Human Sciences of Tunis (1969-1971), a member of the École française de Rome (1971), Yvon Thébert taught at the école normale supérieure de Fontenay-Saint-Cloud from 1973. His major excavation sites were Bulla Regia (from 1965 to 1985) and the fr on the Palatine Hill in Rome (from 1986 to 1997). Continuing the excavations he conducted at Bulla Regia, he devoted much of his research to Roman Africa and the architecture of Roman baths, topic of his State thesis. He also devoted much of his work to the study of social and cultural mechanisms of ancient history, offering a critical analysis of the concepts of romanization or conquest, from the analysis of social hierarchies rather than cultural hyphenation. 1977: fr, Roger Hanoune, Yvon Thébert (éd.), Les ruines de Bulla Regia, CEFR 28, Rome 1989: fr, Jean-CIaude Hervé, Yvon Thébert (éd.), Les cadastres anciens des villes et leur traitement par l'informatique : actes de la table ronde, CEFR 120, Rome 1993: Henri Broise, Yvon Thébert (éd.), Recherches archéologiques franco-tunisiernnes à Bulla Régia. 2. 1, Les architectures. Les thermes memmiens : étude architecturale et histoire urbaine, CEFR 28/2, 1, Rome 2000: Henri Broise, Patrick Boucheron, Yvon Thébert (éd.), La brique antique et médiévale : production et commercialisation d'un matériau : actes du colloque international de Saint-Cloud, 16-18 novembre 1995, CEFR 272, Rome 2003: Yvon Thébert, Thermes romains d'Afrique du Nord et leur contexte méditerranéen : études d'histoire et d'archéologie, École française de Rome 1973: La romanisation d'une cité indigène d'Afrique : Bulla Regia, Mélanges de l'École française de Rome. Antiquité, Année 1973, 1, (pp. 247–312). 1978: Yvon Thébert, « Romanisation et déromanisation en Afrique : histoire décolonisée ou histoire inversée ? », Annales. Histoire, Sciences Sociales, v.33, n° 1, (pp.

Le temple Haroeris et Sobek de Kom Ombo (Haute-Égypte) : comment aborder l'étude architecturale d'un site touristique ?

Aurélie Anne-Laure Terrier

Au cœur d’enjeux économiques importants, l’exploitation et l’utilisation moderne des sites archéologiquesprennent souvent le pas sur leur étude. Le temple de KomOmbo, situé le long du parcours des croisières sur le Nil,est l’une des étapes incontournables pour des milliers de touristes. Il est donc directement concerné par lesproblématiques d’usure, d’entretien et de conservation des structures qui dépassent souvent le cadre défini par laCharte de Venise. Il est ainsi urgent de procéder à l’analyse de cette catégorie de bâtiment, afin de permettre leursauvegarde scientifique. Les humanités numériques sont au cœur de la recherche actuelle en sciences humaines etoffrent de nouvelles perspectives pour la documentation et l’inventaire des ressources, le développement deméthodes et d’outils, ainsi que pour la diffusion et le partage des données.

2024

Faire rayonner Sébeillon - Reconversion de la gare de Sébeillon en une centralité artistique

Quentin Huegi

La « matière artistique », en mouvement constant dans la ville, prend possession des lieux suffisamment perméables et, par leur appropriation, en révèle les potentiels. Ces lieux rayonnent et marquent le paysage culturel lausannois. Aujourd’hui, dans un processus de saturation spatiale, la matière artistique est sans cesse rejetée vers la périphérie et le plus souvent contrainte aux occupations temporaires d’espaces en mutation. Il est donc vital pour la culture lausannoise de légitimer la présence des artistes locaux dans les futurs développements urbains. Au cœur du plateau ferroviaire de Sébeillon se situe l’ancienne gare aux marchandises d’Alexandre Sarrasin, inaugurée en 1953. Occupée temporairement jusqu’en 2029, ce projet propose une reconversion pérenne de l’ancienne gare en un lieu perméable aux artistes et aux habitants de la future centralité que deviendra Sébeillon. La valorisation de cet objet recensé s’opère par la mise en évidence de ses qualités spatiales restaurées, ainsi que par son ouverture aux habitants. Devenus territoires d’appropriation, les différents espaces qui composent l’ancienne gare sont réactivés par des interventions ciblées et mesurées. L’intérieur et l’extérieur se mélangent. Ils font coexister les différents usagers. Le symbole qu’est la halle devient espace public couvert végétalisé, prêt à renaturaliser petit à petit la friche environnante. La couronne, elle, devient interface entre la ville et la nature, entre les habitants et les artistes.

2021

Le temple Haroeris et Sobek de Kom Ombo (Haute-Égypte) : comment aborder l'étude architecturale d'un site touristique ?

La voie vers le net zéro - Une chance pour l'économie

Faire rayonner Sébeillon - Reconversion de la gare de Sébeillon en une centralité artistique