The Shift Project | EPFL Graph Search

The Shift Project (also called The Shift or TSP) is a French nonprofit created in 2010 that aims to limit both climate change and the dependency of our economy on fossil fuels. The Shift Project is a French nonprofit created in January 2010 in Paris by energy-climate experts such as Jean-Marc Jancovici, Geneviève Férone-Creuzet and Michel Lepetit. The organization aims to address two issues raised by the use of carbon: climate change and the depletion of fossil fuels. The Shift works as a think tank that shares ideas with economic, political, academic and voluntary actors. The Shift Project is funded by corporate sponsors. Its budget for 2017 was about 600,000 euros. The organization is led by a group of three people elected by the board of directors, which includes members of the sponsoring companies. A group of experts, called the "Expert Committee" (Comité des experts), ensures the scientific validity of the work done by The Shift Project. This group of experts (in economics, finance, climate, physics, history...) includes Alain Grandjean, Gaël Giraud, Hervé Le Treut, Jean-Pascal van Ypersele and Jacques Treiner. When the think tank was created, the first director was Cédric Ringenbach. He held this position until 2016, when he left The Shift Project and created the nonprofit organization The Climate Collage, which was later renamed to The Climate Fresk. Now headed by Matthieu Auzanneau, The Shift has a team of about ten employees and works with volunteers who are grouped into an independent nonprofit called The Shifters. The Shift examines the dependency of our economy on oil through three angles: the potential return of economic growth, the issues related to the finite amount of oil and, of course, the climate change due to carbon emissions. According to The Shift, although the GDP may have use cases, it is not really useful, especially because it does not consider natural resources (so it does not account for their limited availability) or resulting externalities like greenhouse gas emissions.

Terre crue en milieu urbain: développement d'une architecture bioclimatique au Maroc

Carole Froidevaux

«Je choisirais [de vivre dans] un logement en terre sous condition que toutes les nécessités de ma vie actuelle soient disponibles.» [Propos extraits d'un dialogue à Casablanca. Dans le passé, la personne a vécu dans un logement en terre crue.] Le patrimoine architectural marocain présente de nombreux exemples d'architecture en terre crue, démontrant que celle-ci est bien adaptée au climat local exposé à de fortes chaleurs en été. Au-delà du côté “sentimental” des traditions, la terre crue n'est pas incompatible avec “confort moderne”. Bien qu'éclipsée par l'arrivée des matériaux industriels, la prise de conscience des enjeux environnementaux lui donne un nouvel intérêt dans l'optique de favoriser des cycles courts et des matériaux renouvelables. Alors que le Maroc vient de mettre en place un règlement thermique pour la construction visant l'efficacité énergétique, le projet propose un modèle de logement bioclimatique redonnant une place à la terre dans la conception du bâtiment. Il se situe à Marrakech et se concentre, à l'échelle d'un quartier, sur un nouveau modèle de “maison marocaine” pour la classe moyenne. Proche de l'architecture traditionnelle par sa forme urbaine à patio, il se différencie par sa matérialité. Les murs périphériques des logements sont en adobe créant une enveloppe massive et lisse protégeant des nuisances extérieures. Un revêtement métallique entrelacé recouvre les autres façades plus légères possédant les ouvertures orientées sur le patio. Il module à la fois la vue et la lumière estompant ainsi la limite entre l'espace intérieur et extérieur.

2017

Nouvelles Technologies d'Efficacité Energétique et Développement de Grappes Eco-Industrielles dans l'Industrie Papetière : Etude de Faisabilité (E3PAP)

L'objectif de ce travail est de démontrer que l’intégration d’usines papetières dans des grappes éco-industrielles est techniquement faisable et économiquement rentable grâce à l’utilisation de cycles thermiques à absorption pour en accroître l’efficacité énergétique. Le projet consiste en une étude de cas en trois parties effectuées en parallèle, soit : - Une analyse énergétique poussée de l’usine partenaire afin d’en réduire la consommation de combustible fossile de façon radicale voire de l’éliminer totalement. - Une cueillette des données en ligne des communautés adjacentes aux usines papetières canadiennes pour déterminer l’utilisation éventuelle de la puissance électrique et de la chaleur excédentaire qui pourraient être produites par ces usines. - La conception optimale du point de vue rentabilité économique de technologies de conversion et de revalorisation de l’énergie.

2009