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La promotion immobilière génère chaque année en France plus de 50% des logements collectifs autorisés (1). Pourtant, cette production significative dans nos villes n’est que très peu discutée par la critique architecturale. Le contexte de la réalisation de ces programmes, avec des enjeux économiques prépondérants et une marge de manœuvre de l’architecte souvent limitée, en est probablement l’explication. On assiste à une forme de standardisation des logements - en termes de typologies, de morphologie et d’intégration du bâti - induite par une conception architecturale quasi automatique, dictée par les exigences réglementaires, la recherche d’une rentabilisation maximale et des stratégies de séduction de potentiels acquéreurs. Le contre-projet tente donc de réconcilier qualité architecturale et promotion immobilière tout en respectant, évidemment, le même contexte budgétaire et normatif. Une conception rationnelle de la structure, couplée à une réduction des ouvrages en infrastructure, permettent à la fois de conserver la cour intérieure en pleine terre et de réaliser une économie de moyens importante. Elle va constituer un levier permettant d’aborder la question de la qualité spatiale, de la typologie de logement à l’intégration urbaine, en proposant – dans la même contrainte de gabarit – un nombre de logements supérieur, des appartements plus spacieux, plus lumineux et avec un rez-de-chaussée entièrement public. (1) Source : INSEE + Observatoire de la FPI.