John McKinneyProfessor John McKinney received his Ph.D. from The Rockefeller University (New York, NY) in 1994 for studies on cell cycle regulation in
Saccharomyces cerevisiae
in the laboratory of Fred Cross. From 1995 to 1998, he was a postdoctoral fellow in the laboratory of William Jacobs at the Albert Einstein College of Medicine (Bronx, NY), where he studied mechanisms of persistence in
Mycobacterium tuberculosis
. In 1999, he returned to Rockefeller University to establish his own laboratory as an Assistant (1999-2004) and then Associate (2004-2007) Professor. In July 2007, the lab relocated to the Global Health Institute in the School of Life Sciences at the École Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL) in Switzerland, where McKinney is Professor and Head of the Laboratory of Microbiology and Microsystems (LMIC). Our research focuses on understanding the mechanistic basis of bacterial persistence in the context of host immunity and antimicrobial therapy, using
M. tuberculosis
as a "model" system.
Philippe RenaudPhilippe Renaud is Professor at the Microsystem Laboratory (LMIS4) at EPFL. He is also the scientific director of the EPFL Center of MicroNanoTechnology (CMI). His main research area is related to micronano technologies in biomedical applications (BioMEMS) with emphasis on cell-chips, nanofluidics and bioelectronics. Ph. Renaud is invloved in many scientifics papers in his research area. He received his diploma in physics from the University of Neuchâtel (1983) and his Ph.D. degree from the University of Lausanne (1988). He was postdoctoral fellow at University of California, Berkeley (1988-89) and then at the IBM Zürich Research Laboratory in Switzerland (1990-91). In 1992, he joined the Sensors and Actuators group of the Swiss Center for Electronics and Microtechnology (CSEM) at Neuchâtel, Switzerland. He was appointed assistant professor at EPFL in 1994 and full professor in 1997. In summer 1996, he was visiting professor at the Tohoku University, Japan. Ph. Renaud is active in several scientific committee (scientific journals, international conferences, scientific advisory boards of companies, PhD thesis committee). He is also co-founder of the Nanotech-Montreux conference. Ph. Renaud is committed to valorization of basic research through his involvement in several high-tech start-up companies.
Jean-Jacques MeisterCitoyen suisse, Jean-Jacques Meister est né en 1950. Il est titulaire d'un diplôme d'ingénieur en électronique et d'un diplôme d'ingénieur physicien, obtenu en 1979 à l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL). Il poursuit sa formation à l'Institut des techniques biomédicales de l'Ecole Polytechnique Fédérale de Zurich et obtient son doctorat ès sciences en 1983. De 1984 à 1990, il travaille dans différents domaines de la physique biomédicale. Ses principales réalisations portent sur le développement de méthodes non-invasives utiles à la prévention et au diagnostic des maladies cardio-vasculaires: caractérisation des propriétés biomécaniques des artères, hémodynamique cardio-vasculaire, échographie Doppler ultrasonore. En 1990, il est nommé professeur de physique expérimentale à l'EPFL où il dirige le Laboratoire de génie médical jusqu'en 2001, puis le laboratoire de biophysique cellulaire. Ses activités de recherche concernent principalement la biophysique cellulaire: dynamique du cytosquelette, motilité & adhésion cellulaire et dynamique du calcium dans les muscles lisses. Lors d'un congé sabbatique en 2000, il complète sa formation en biologie moléculaire et cellulaire au célèbre Marine Biological Laboratory de Woods Hole, dans le Massachusetts, USA. Il enseigne la physique générale, la mécanique générale, le génie biomédical et la biophysique aux étudiants de diverses sections de l'EPFL. Il est auteur ou coauteur de plus de 230 publications scientifiques et chapitres de livres et titulaire de 8 brevets internationaux
Marilyne AndersenMarilyne Andersen est professeure ordinaire en technologies durables de la construction et dirige le Laboratoire Performance Intégrée au Design (LIPID) qu'elle a fondé en automne 2010. Elle a été Doyenne de la Faculté de l'Environnement Naturel, Architectural et Construit (ENAC) de l'EPFL de 2013 à 2018 et est la Directrice Académique du Smart Living Lab à Fribourg. Elle co-dirige également le Student Kreativity and Innovation Laboratory (SKIL) à l'ENAC.Avant de rejoindre l'EPFL, elle était professeure assistante puis associée (tenure-track) dans le Building Technology Group du MIT, au sein du Département d'Architecture, où elle a fondé et dirigé le MIT Daylighting Lab depuis 2004. Elle a aussi été professeure invitée à la Singapore University of Technology and Design en 2019. Marilyne Andersen détient un Master ès sciences en physique et s'est spécialisée dans l'éclairage naturel durant sa thèse dans la physique du bâtiment à l'EPFL au Laboratoire d'énergie solaire et de physique du bâtiment (LESO) ainsi qu'en tant que chercheuse invitée au Building Technologies Department du Lawrence Berkeley National Laboratory en Californie. Ses recherches se situent à l'interface entre sciences, ingénierie et architecture avec une attention spécifique sur l'impact de la lumière naturelle sur les occupants d'un bâtiment. Avec un focus sur les questions de confort, de perception et de santé et leurs implications énergétiques, ces efforts de recherche visent à une intégration plus profonde de la performance lumineuse et du confort intérieur dans le processus de conception, grâce à de nouvelles synergies avec d'autres domaines scientifiques, comme la chronobiologie et les neurosciences ainsi que la psychophysique ou l'informatique et l'imagerie digitale. Elle s'appuie sur ces recherches pour les étendre à la pratique architecturale à travers la startup OCULIGHT dynamics qu'elle a co-fondée, et qui offre des services spécialisés en éclairage naturel avec un accent particulier sur les effets psycho-physiologiques de la lumière naturelle sur les occupants d'un bâtiment. Elle est l'auteure de plus de 200 articles référés publiés dans des revues scientifiques et lors de conférences internationales, ainsi que la lauréate de plusieurs bourses et prix dont: le Daylight Award for Research (2016), onze prix et distinctions pour ses publications (2009, 2011, 2012, 2015, 2018, 2019, 2021) dont le Taylor Technical Talent Award 2009 décerné par la Illuminating Engineering Society, le 3M Non-Tenured Faculty Award (2009), le Mitsui Career Development Professorship au MIT (2008) et le prix EPFL de la Fondation Chorafas en durabilité attribué pour sa thèse (2005). Ses travaux de recherche ou d'enseignement ont été soutenus par des organisations professionnelles, institutionnelles et industrielles tels que les Fonds National pour la Recherche Scientifique (en Suisse et aux USA), la fondation Velux, le programme Européen Horizon 2020, la Boston Society of Architects, la MIT Energy Initiative et InnoSuisse. Elle a été la directrice et responsable académique de l'équipe suisse et son projet NeighborHub, qui a gagné la compétition U.S. Solar Decathlon 2017 avec 8 podiums sur 10 épreuves. Elle est membre du Conseil de la Fondation LafargeHolcim pour la construction durable et dirige son Comité Académique. Elle est également membre du conseil éditorial de la revue scientifique Building and Environment chez Elsevier ainsi que des revues LEUKOS (de la Illuminating Engineering Society) et Buildings and Cities chez Taylor et Francis. Elle est Experte pour le Conseil d'Innovation InnoSuisse ainsi que membre fondatrice et membre du Conseil de la Fondation Culture du Bâti (CUB). Elle est aussi membre fondatrice de la Daylight Academy et membre active de plusieurs comités de l'Illuminating Engineering Society (IES) et de la Commission Internationale de l'Eclairage (CIE).
Giorgio MargaritondoDe nationalité américaine et suisse, Giorgio Margaritondo est né à Rome (Italie) en 1946. Il a reçu la Laurea cum laude en physique de l'Université de Rome en 1969. De 1969 à 1978, il a travaillé pour le Consiglio Nazionale delle Ricerche (CNR), à Rome, à Frascati et, pendant la période 1975-1977, chez Bell Laboratories aux Etats-Unis. De 1978 à 1990, il est professeur de physique à l'Université du Wisconsin, à Madison (Etats-Unis); en 1984, il est nommé vice-directeur au Centre de rayonnement synchrotron de la même université. En 1990, il est engagé à l'EPFL comme professeur ordinaire et dirige l'Institut de physique appliquée au Département de physique. Il a été également membre honoraire du corps professoral de l'Université Vanderbilt à Nashville. En 2001 il a été nommé doyen de la Faculté des sciences de base de l'EPFL; en 2004, il a été nommé Vice-président pour les affaires académiques.; en 2010 et jusqu'à sa retraite de l'EPFL en 2016 il est devenu Doyen de la formation continue. A côté de ses cours de physique générale, son activité de recherche porte sur la physique des semiconducteurs et des supraconducteurs (états électroniques, surfaces, interfaces) et des systèmes biologiques; ses principales méthodes expérimentales sont la spectroscopie et la spectromicroscopie électroniques, l'imagerie aux rayons x et la microscopie SNOM, y compris les expériences avec le rayonnement synchrotron et le laser à électrons libres. Auteur d'environ 700 articles scientifiques et de 9 livres, il a aussi été responsable de 1995 à 1998 des programmes scientifiques du Synchrotron ELETTRA à Trieste. Depuis 1997, il a été le coordinateur de la table ronde de la Commission européenne pour le rayonnement synchrotron, et président du conseil de la "Integrated Initiative" de la Commission européenne pour les synchrotrons et les lasers à électrons libres (IA-SFS, ensuite ELISA), le plus grand réseau au monde de laboratoires dans ce domaine. En 2011-2015, il a été Editor-in-Chief du Journal of Physics D (Applied Physics). A présent, il est vice-président du conseil de l'Università della Svizzera Italiana (USI) et président du Scientific and Technological Committee de l'Istituto Italiano di Tecnologia (IIT). Il est "Fellow" de l'American Physical Society et de l'American Vacuum Society; il est également "Fellow and Chartered Physicist" de l'Institute of Physics.
Paul Joseph DysonPaul Dyson rejoignit l’EPFL en 2002 à la tête du Laboratoire de chimie organométallique et médicinale de l’Institut des sciences et ingénierie chimiques, dont il en assuma ensuite la direction entre 2008 et 2016.
Le prof. Dyson a été récompensé par de nombreux prix dont le Prix Werner de la Société Suisse de Chimie en 2004, le Prix pour les réalisations exceptionnelles en chimie bio organométallique en 2010, la Médaille du Centenaire de la naissance de Luigi Sacconi (2011) de la Société Italienne de Chimie, le Prix de Chimie bio-inorganique de la Royal Society of Chemistry en 2015, le Prix européen pour une chimie durable de la Société Européenne de Chimie en 2018 et le Prix pour la chimie verte de la Royal Society of Chemistry en 2020.
Le prof. Dyson est également mentionné dans la liste établie par Clarivate des chercheurs les plus cités (Clarivate Highly Cited Researcher), avec un H-index >110 (Web of Science et Google Scholar). Paul Dyson a été élu membre de la Royal Société de Chimie en 2010, membre de l’Académie Européenne des Sciences en 2019 et membre à vie de l’Association Américaine pour l’Avancement de la Science en 2020. Au cours des dernières années il s’est vu décerner le titre de Professeurs Hôte par l’Université de Bourgogne, l’Université de Pierre et Marie Curie, l’Université de Vienne, l’Université de Rome Tor Vergara, l'Ecole Nationale Supérieure de chimie de Paris (Chimie ParisTech) et par l’Université de Shangai Jiao Tong.
De 2016 à 2021 il était membre du conseil de la recherche de la division de mathématique, sciences naturelles et de l’ingénieur du Fonds National Suisse. En 2021, il a été nommé doyen de la Faculté des Sciences de Base.
Françoise Gisou van der Goot GrunbergGisou van der Goot est responsable du Laboratoire de Biologie Cellulaire et Membranaire et co-fondatrice de l'Institut dInfectiologie, à la Faculté des Sciences de la Vie de l'EPFL.Depuis 2021, Prof. van der Goot est Vice-présidente pour la transformation responsable, moteur du changement de l’EPFL vers une culture inclusive et un campus durable. De 2014 à 2020, Prof. van der Goot a occupé la fonction de Doyenne de cette même Faculté.Avant sa nomination à l'EPFL, en 2006, elle était Cheffe de Groupe à la Faculté des Sciences de lUniversité de Genève (UNIGE), puis Professeure Associée à la Faculté de Médecine. Prof. van der Goot a d'abord obtenu un diplôme dIngénieur de l'Ecole Centrale de Paris avant dentamer une thèse en Biophysique Moléculaire au CEA de Saclay (Université de Paris VI), suivie dun séjour postdoctoral au Laboratoire Européen de Biologie Moléculaire (EMBL) à Heidelberg (Allemagne). Différentes distinctions lui ont été décernées, dont, en 2001, le Prix Young Investigator de l'EMBO (Organisation européenne de Biologie Moléculaire), puis, en 2005, le soutien par le programme international du Howard Hughes Medical Institute (HHMI, Etats-Unis); en 2009, elle a été la première femme à obtenir le Prix Marcel Benoist. La même année, elle est élue membre de lEMBO. Les domaines dexpertise du Prof. van der Goot incluent les mécanismes moléculaires et cellulaires des toxines bactériennes, l'organisation des membranes (des mammifères) et la biologie des organelles. Prof. van der Goot est membre du conseil scientifique de diverses organisations telles que le Fonds National Suisse de la Recherche Scientifique (SNF), le Conseil Suisse de la Science et de la Technologie (CSST) et le Conseil Européen de la Recherche (ERC).