Isolat (linguistique)En linguistique, un isolat est une langue dont on ne peut pas démontrer de filiation (ou « relation génétique ») avec d'autres langues vivantes. La langue basque, le coréen (anciennement), l'aïnou, le yagan (Chili) ou encore le bourouchaski (nord du Pakistan) sont des isolats. Comme ce que l'on ne parvient pas à démontrer aujourd'hui peut l'être demain, la qualification d'isolat d'une langue est susceptible d'évoluer dans le temps. Certaines langues deviennent des isolats lorsque toutes les langues auxquelles elles sont reliées s'éteignent.
Langue secondeLa notion de langue seconde a deux interprétations principales. L’une provient de la sociolinguistique anglo-saxone, conformément à laquelle une langue seconde est simplement une langue acquise chronologiquement juste après la première, c’est-à-dire après la langue maternelle. Selon une autre interprétation, la notion de langue seconde est englobée dans celle de langue étrangère au sens où c’est une langue autre que la langue maternelle mais se distingue de la langue étrangère par son statut social et, éventuellement, juridique.
Valence (linguistique)La valence est un trait syntaxique concernant principalement les verbes mais aussi quelques noms et adjectifs. On nomme valence d'un tel terme le nombre d'actants qu'il peut recevoir ou qu'il doit recevoir pour être saturé, c'est-à-dire fournir un syntagme grammaticalement correct. La théorie de la valence a surtout été développée par le linguiste français Lucien Tesnière qui a popularisé la métaphore de la valence chimique, empruntée à Charles Peirce. Lucien Tesnière compare le verbe à .
Zero (linguistics)In linguistics, a zero or null is a segment which is not pronounced or written. It is a useful concept in analysis, indicating lack of an element where one might be expected. It is usually written with the symbol "∅", in Unicode . A common ad hoc solution is to use the Scandinavian capital letter Ø instead. There are several kinds of zero: In phonetics and phonology, a null phoneme or zero phone indicates that no phone is produced where one might be expected.
PhiPhi (capitale Φ, minuscule φ ou φ; en grec φι) est la lettre de l'alphabet grec, précédée par upsilon et suivie par chi. Elle est l'ancêtre de la lettre Ф de l'alphabet cyrillique. En grec moderne, la lettre phi représente la consonne fricative labio-dentale sourde (). Cette prononciation est partagée par l'upsilon placée dans une diphtongue après alpha et epsilon et devant une consonne sourde (κ, π, τ, χ, φ, θ, σ, ξ et ψ). En grec ancien, le phi se prononce vraisemblablement , puis évolue vers .
TauTau (capitale Τ, minuscule τ ; en grec ταυ) est la lettre de l'alphabet grec, précédée par sigma et suivie par upsilon. Dérivée de la lettre tau x12px|tau de l'alphabet phénicien, elle est l'ancêtre de la lettre T de l'alphabet latin et de la lettre Т de l'alphabet cyrillique. En grec moderne comme en grec ancien, la lettre tau représente la consonne occlusive alvéolaire sourde (). Dans le système de numération grecque, tau vaut 300 ; par exemple représente le nombre 300.
Pi (lettre grecque)Pi (capitale Π, minuscule π ou parfois π ; en grec πι) est la lettre de l'alphabet grec, précédée par omicron et suivie par rhô. Dérivée de la lettre pey x12px de l'alphabet phénicien, elle est l'ancêtre de la lettre P de l'alphabet latin et de la lettre П de l'alphabet cyrillique. En grec moderne, la lettre pi représente une consonne occlusive bilabiale sourde, . Cette valeur est en général également celle du grec ancien.
ThêtaThêta (capitale Θ, minuscule θ ; en grec θήτα) est la lettre de l'alphabet grec, dérivée de la lettre ṭēth x12px de l'alphabet phénicien. En grec ancien, thêta représente une consonne occlusive dentale sourde aspirée . En grec moderne, elle représente une consonne fricative dentale sourde . Dans le système de numération grecque, thêta vaut 9. En géométrie, la lettre thêta est fréquemment utilisée pour désigner un angle. La lettre Thêta tire son origine de la lettre correspondante de l'alphabet phénicien, x16px.
ZêtaZêta ou dzêta (capitale Ζ, minuscule ζ ; en grec ζήτα) est la lettre de l'alphabet grec, précédée par epsilon et suivie par êta. Dérivée de la lettre zayin x12px de l'alphabet phénicien, elle est l'ancêtre de la lettre Z de l'alphabet latin et de la lettre З de l'alphabet cyrillique. En grec moderne, la lettre zêta représente la consonne fricative alvéolaire voisée . Dans le système de numération grecque, zêta vaut 7, bien qu'étant la sixième lettre de l'alphabet.
BêtaBêta (capitale Β, minuscule β ; en grec βήτα), est la deuxième lettre de l'alphabet grec. Dérivée de la lettre bet x12px de l'alphabet phénicien, elle est l'ancêtre des lettres B et bêta de l'alphabet latin, et des lettres В et Б de l'alphabet cyrillique. En grec ancien, bêta représente la consonne occlusive bilabiale voisée /b/. En grec médiéval et grec moderne, bêta représente la consonne fricative labio-dentale voisée /v/. Dans le système de numération grecque, bêta vaut 2.