Olivier SchneiderAprès une thèse en physique des particules à l'Université de Lausanne, soutenue en 1989, Olivier Schneider rejoint le LBL, Lawrence Berkeley Laboratory (Californie), pour travailler sur l'expérience CDF au Tevatron de Fermilab (Illinois), d'abord au bénéfice d'une bourse de chercher débutant du Fonds National Suisse pour la Recherche Scientifique, puis comme post-doc au LBL. Il participe à la construction et à la mise en service du premier détecteur de vertex au silicium fontionnant avec succès auprès d'un collisionneur hadronique, détecteur qui a permis la découverte du sixième quark, appelé "top". Dès 1994, il revient en Europe et participe à l'expérience ALEPH au grand collisionneur électron-positon du CERN (Genève), comme boursier puis comme titulaire d'un poste de chercheur au CERN. Il se spécialise en physique des saveurs lourdes. En 1998, il est nommé professeur associé à l'Université de Lausanne, puis professeur extraordinaire à l'EPFL en 2003, et enfin professeur ordinaire à l'EPFL en 2010. Ayant participé depuis 1997 à la préparation de l'expérience LHCb au collisionneur LHC du CERN, entrée en fonction à fin 2009, il en analyse maintenant les données. Il contribue aussi depuis 2001 à l'exploitation des données enregistrées par l'expérience Belle au laboratoire KEK (Tsukuba, Japon). Ces deux expériences étudient principalement les désintégrations de hadrons contenant un quark b, ainsi que la violation de CP, c'est-à-dire le non-respect de la symétrie entre matière et antimatière.
Gervais ChapuisCliquer ici pour une biographie plus complète
Etudes à l'Ecole Polytechnique Fédérale de Zurich (ETHZ) en Suisse. Après son diplôme de cristallographe obtenu en 1966, il prépare sa thèse dans la même institution sous la direction du Prof. A. Niggli qui a été défendue en 1972. Il a poursuivi durant trois ans ses travaux de recherche au Lawrence Berkeley Laboratory en Californie dans le laboratoire du Prof. D. H. Templeton, spécialiste bien connu dans la champ de la diffraction résonante. De retour en Suisse, il rejoint l'Institut de cristallographie nouvellement créé à l'Université de Lausanne sous la direction du Prof. D. Schwarzenbach. En 1991, il est nommé professeur ordinaire puis en 1999, directeur de l'Institut de cristallographie. En 2003, son unité est transférée à l'Ecole Polytechnique Fédérale à Lausanne où il est nommé professeur ordinaire.
G. Chapuis a présidé de nombreux comités et sociétés internationaux dans le domaine de la cristallographie. En particulier, il a présidé le comité des structures apériodiques de l'Union Internationale de cristallographie (IUCr). Il est également membre de la commission de l'enseignement de cette même organisation. Il a également présidé la société suisse de cristallographie.
G. Chapuis est co-éditeur du Journal Acta Crystallographica et participe dans de nombreux comités de lectures pour différentes revues scientifiques consacrées à la cristallographie et à la physique du solide.
Ses domaines de recherche couvrent plus spécifiquement l'étude théorique et expérimentale des structures apériodiques et en particulier les structures incommensurables par diffraction et dynamique moléculaire. Il est l'auteur de plus de trois cents articles scientifiques publiés dans des revues internationales avec arbitrage. De plus G. Chapuis se consacre au développement interactif de l'enseignement de la cristallographie avec les nouvelles technologies de communication accessibles sur Internet.
Tudor RatiuCitoyen des Etats-Unis, Tudor Ratiu est né en 1950 à Timisoara, Roumanie. Il a obtenu un diplôme en mathématiques en 1973 ainsi qu'un diplôme de maîtrise en mathématiques appliquées en 1974 à l'Université de Timisoara. Pour des raisons politiques il lui est interdit de poursuivre ses études et en 1975 il est obligé de quitter son pays. En 1980 il obtient un doctorat à l'Université de Californie à Berkeley avec une thèse en mécanique géométrique et est nommé professeur assistant de recherche T.H. Hildebrandt à l'Université de Michigan, Ann Arbor.
En 1983 il rejoint l'Université d'Arizona, Tucson, comme professeur associé et en 1987 l'Université de Californie, Santa Cruz, ou il est nommé professeur ordinaire en 1988. Il lui a été décerné une bourse postdoctorale du Fonds national scientifique américain, une bourse de la fondation A.P. Sloan, la chaire de recherche professoriale Miller à Berkeley, une bourse Fulbright et le prix allemand A. von Humboldt. Il a été professeur et chercheur invité dans plusieurs départements et instituts de recherche mathématiques du monde.
Les thèmes principaux de sa recherche sont l'analyse globale, la mécanique des fluides et du plasma, la dynamique hamiltonienne, la mécanique géométrique, la géométrie symplectique et de Poisson, la théorie de bifurcations et l'étude des systèmes complètement intégrables. Ses travaux concernent l'aspect mathématique de ces problèmes ainsi que leurs applications en physique et les sciences d'ingénieur. Il est auteur, en collaboration, de plusieurs livres de spécialité.
En 1997 il est nommé professeur ordinaire en analyse au Département de mathématiques et entre en fonction en juillet 1998.
Mihai Adrian IonescuD'origine et de nationalités roumaine et suisse, Mihai-Adrian Ionescu est né en 1965. Après le doctorat en Physique des Composants à Semiconducteurs de lInstitut National Polytechnique de Grenoble, M. Ionescu a travaillé comme chercheur post-doctoral au LETI-CEA Grenoble, sur la caractérisation des diélectriques low-k pour les technologies submicroniques CMOS. Après une courte période au sein du CNRS, comme chargé de recherche 1ere Classe il a effectué un séjour post-doctoral au Center for Integrated Systems, Stanford University, USA. Actuellement il est Professeur Nanoélectronique à lEcole Polytechnique Fédérale de Lausanne.
Michele CeriottiMichele Ceriotti received his Ph.D. in Physics from ETH Zürich in 2010. He spent three years in Oxford as a Junior Research Fellow at Merton College. Since 2013 he leads the laboratory for Computational Science and Modeling in the Institute of Materials at EPFL. His research revolves around the atomic-scale modelling of materials, based on the sampling of quantum and thermal fluctuations and on the use of machine learning to predict and rationalize structure-property relations. He has been awarded the IBM Research Forschungspreis in 2010, the Volker Heine Young Investigator Award in 2013, an ERC Starting Grant in 2016, and the IUPAP C10 Young Scientist Prize in 2018.