Martin VetterliMartin Vetterli a été nommé Président de l'École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) par le Conseil fédéral à l’issue d’un processus de sélection mené par le Conseil des EPF - qui l'a désigné à l'unanimité.
Né à Soleure le 4 octobre 1957, Martin Vetterli a suivi sa scolarité et effectué sa maturité dans le canton de Neuchâtel. Ingénieur en génie électrique de l’ETHZ (1981), diplômé de l’Université de Stanford (1982) et docteur en sciences de l’EPFL (1986), Martin Vetterli a enseigné à Columbia University comme professeur assistant puis associé. Il a ensuite été nommé professeur ordinaire au département du génie électrique et des sciences de l’informatique de l’Université de Berkeley, avant de revenir à l’EPFL en tant que professeur ordinaire à l’âge de 38 ans. Il a également enseigné à l’ETHZ et à l’Université de Stanford.
Ses activités de recherche centrées sur le génie électrique, les sciences de l’informatique et les mathématiques appliquées lui ont valu de nombreuses récompenses nationales et internationales, parmi lesquelles le Prix Latsis National, en 1996. Il est Fellow de l’Association for Computing Machinery et de l'Institute of Electrical and Electronics Engineers et membre de la National Academy of Engineering (NAE) notamment. Martin Vetterli a publié plus de 170 articles et trois ouvrages de référence.
Ses travaux sur la théorie des ondelettes, utilisées dans le traitement du signal, sont reconnus par ses pairs comme étant d’une portée majeure, et ses domaines de prédilection, comme la compression des images et vidéos ou les systèmes de communication auto-organisés, sont au cœur du développement des nouvelles technologies de l’information. En tant que directeur fondateur du Pôle de Recherche National Systèmes mobiles d’information et de communication, le professeur Vetterli est un fervent défenseur de la recherche transdisciplinaire.
Martin Vetterli connaît l’EPFL de l’intérieur. Alumnus de l’Ecole, il y enseigne depuis 1995, a été le vice-président chargé des relations internationales puis des affaires institutionnelles de l’Ecole entre 2004 à 2011, et doyen de la Faculté Informatique et Communication en 2011 et 2012. En parallèle à sa fonction de président du Conseil national de la recherche du Fonds national suisse qu’il a occupé de 2013 à 2016, il dirige le Laboratoire de Communications Audiovisuelles (LCAV) de l’EPFL depuis 1995.
Martin Vetterli a accompagné plus de 60 doctorants en Suisse et aux Etats-Unis pendant leur thèse et se fait un point d’honneur de suivre l’évolution de leur parcours au plus haut niveau, académique ou dans le monde entrepreneurial.
L’ingénieur est l’auteur d’une cinquantaine de brevets qui ont conduit à la création de plusieurs startups issues de son laboratoire, comme Dartfish ou Illusonic, ainsi qu’à des transferts de technologie par le biais de vente de brevets (Qualcomm). Il encourage activement les jeunes chercheurs à poursuivre ces efforts et commercialiser les résultats de leurs travaux.
Frédéric CourbinAprès ses études de physique fondamentale à l'Université de Paris-XI (Orsay, France), Frédéric Courbin effectue sa thèse de doctorat entre l'Institut d'Astrophysique de l'Université de Liège (Belgique), l'Observatoire de Paris (France) et l'Observatoire Européen Austral (ESO, Allemagne). En 1999, il quitte l'Europe pour trois ans, afin de poursuivre ses recherches sous le ciel pur du Chili, où l'ESO vient de terminer la construction de son VLT (Very Large Telescope), dans le désert de l'Atacama. En 2004, après un séjour de 2 ans à l'Université de Liège comme chercheur "Marie Curie", Frédéric Courbin rejoint le Laboratoire d'Astrophysique de l'EPFL où il est actuellement professeur. Ses sujets de recherche principaux se situent en cosmologie et en astrophysique extragalactique, ainsi qu'en traitement du signal. En 2018, il obtient un financement Européen (ERC Advanced grant) lié à son travail en cosmologie avec les lentilles gravitationnelles. A l'EPFL il est membre de la commission de l'école doctorale en physique (EDPY) et à été le tuteur de plus de 30 étudiants en thèse à ce jour. Depuis 2018, il est membre du Conseil de Faculté des Sciences de Bases et de l'assemblée d'école depuis 2020.
Pierre DillenbourgAncien instituteur primaire, Pierre Dillenbourg obtient un master en Sciences de lEducation (Université de Mons, Belgique). Dans son projet de master en 1986, il est l'un des premiers au monde à appliquer les méthodes de 'machine learning' à l'éducation, afin de développer un 'self-improving teaching system'. Ceci lui permettra de débuter une thèse de doctorat en informatique à l'Université de Lancaster (UK) dans le domaine des applications éducatives de lintelligence artificielle. Il a été Maître dEnseignement et de Recherche à lUniversité de Genève. Il rejoint l'EPFL en 2012, où Il fut le directeur du Centre de Recherche sur l'Apprentissage, la formation et ses technologies(CRAFT), puis académique du Centre pour l'Education à l'Ere Digitale (CEDE) qui met en oeuvre la stratégie MOOC de l'EPFL (plus de 2 millions d'inscriptions). Il est actuellement professeur ordinaire en technologies de formation aux sein de la faculté Informatique et Communications et dirige laboratoire d'ergonomie éducative (CHILI). Depuis 2006, il a aussi été le directeur de DUAL-T, la 'leading house' dédiée aux technologies pour les systèmes de formation professionnelle duale. Il a fondé plusieurs start-ups dans l'éducation et rejoint plusieurs conseils d'administration. En 2017, Il a créé avec des collègues le 'Swiss EdTech Collider', un incubateur qui rassemble 80 start-ups dans le domaine des technologies éducatives. En 2018, ils ont lancé LEARN, le centre EPFL pour les sciences de l'apprentissage, lequel regroupe les initiatives locales en innovation éducative. Pierre est un 'inaugural fellow of the International Society of Learning Sciences'. Il est actuellement le Vice-Président Associé pour l'Education à l'EPFL.
Maud EhrmannMaud Ehrmann is a research scientist at EPFL’s Digital Humanities Laboratory lead by Prof.
Frédéric Kaplan
. She holds a PhD in Computational Linguistics from the Paris Diderot Universtiy (Paris 7) and has been engaged in a large number of scientific projects centred on information extraction and text analysis, both for present-time and historical documents. Her main research interests span Natural Language Processing and Digital Humanities and include, among others, historical text annotation, historical data processing and representation, named entity recognition, and multilingual linguistic resources creation.
Her current work at the DHLAB focuses on
‘impresso - Media Monitoring of the Past’
, a SNF sinergia project she initiated with
Marten Düring
(
C2DH
) and
Simon Clematide
(
ICL
) and which aims at enabling critical analysis of historical newspapers. In addition to the overall project management, her contributions to this project include system design and data management, annotation and benchmarking and named entity processing. Besides, she participates to the activities of the
Venice Time Machine
, working particularly on information extraction and knowledge representation tasks. Previously, she worked on the
Garzoni
project where she supervised and contributed to the development of a web-based transcription and annotation interface - in collaboration with Orlin Topalov, and built a linked data-based historical knowledge base. She also contributed to the
Le Temps Digital Archives project
.
Prior to joining the DHLAB, she worked at the
Linguistics Computing Laboratory
at the Sapienza University of Rome with Roberto Navigli, where she worked on the
BabelNet
resource - a very large multilingual encyclopaedic dictionary and semantic network - and contributed to the
LIDER
project. Before that, she has been working for four years at the European Commission’s Joint Research Centre in Ispra, Italy, as member of the OPTIMA unit (now
Text and Data mining
unit), which develops innovative and application-oriented solutions for retrieving and extracting information from the Internet with a focus on high multilinguality. Together with Erik van der Goot,
Ralf Steinberger
, Hristo Tanev, Leo della Rocca and many others, she contributed to the development of the
Europe Media Monitor
(EMM). Prior, she worked at the Xerox Europe Research Centre in Grenoble, France (now
Naver Labs Europe
) in the Parsing & Semantics group led by Frédérique Segond, first as PhD candidate supported through a CIFRE grant under the supervision of
Caroline Brun
and
Bernard Victorri
, then as a post-doctoral researcher. There her research focused mainly on the automatic processing and fine-grained analysis of entities of interest, specifically named entities and temporal expressions.