Jean-Louis ScartezziniDirecteur du Laboratoire d'Energie Solaire et de Physique du Bâtiment à l'EPFL (1994-présent); Fondateur & Directeur de l'Institut des Infrastructures, des Ressources et de l'Environnement à l'ENAC (2002-2009); Fondateur & Directeur du Programme Doctoral en Environnement de l'EPFL (2002-2009); Co-Directeur de l'Institut des Techniques du Bâtiment de l'EPFL (1994-1997); Professeur Associé de Physique du Bâtiment à l'EPFL (1994-1997); Professeur Associé de Physique du Bâtiment à l'Université de Genève (1990-1997); Chef de Groupe & Chercheur associé au Laboratoire d'Energie Solaire et de Physique du Bâtiment de l'EPFL (1981-1989); Chercheur associé au Groupe de Recherche en Energie Solaire de l'EPFL (1981-1989); Chercheur associé à l'Institut de Géophysique Appliquée de l'Université de Lausanne (1980-1981).
Yves BellouardDr. Yves Bellouard is Associate Professor in Microengineering at Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL) in Switzerland, where he heads the Galatea lab and the Richemont Chair in micromanufacturing. He received a BS in Theoretical Physics and a MS in Applied Physics from Université Pierre et Marie Curie in Paris, France in 1994-1995 and a PhD in Microengineering from Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL) in Lausanne, Switzerland in 2000. For his PhD work, he received the Omega Scientific prize (2001) for outstanding contribution in the field of microengineering for his work on Shape Memory Alloys. Before joining EPFL in 2015, he was Associate Professor at Eindhoven University of Technologies (TU/e) in the Netherlands and prior to that, Research Scientist at Rensselaer Polytechnic Institute (RPI) in Troy, New York for about four years where he started working on femtosecond laser processing of glass materials. From 2010 until 2013, Yves Bellouard initiated and coordinated the Femtoprint project, a European research initiative aiming at investigating a table-top printer for microsystems ('3D printing of microsystems'). In 2013, he received a prestigious ERC Starting Grant (Consolidator-2012) from the European Research Council and a JSPS Fellowship from the Japan Society for the Promotion of Science. His current research interests are on new paradigms for system integration at the microscale and in particular laser-based methods to tailor material properties for achieving higher level of integration in microsystems, like for instance integrating optics, mechanics and fluidics in a single monolith. These approaches open new opportunities for direct-write methods of microsystems (3D printing). Personal website
Mihai Adrian IonescuD'origine et de nationalités roumaine et suisse, Mihai-Adrian Ionescu est né en 1965. Après le doctorat en Physique des Composants à Semiconducteurs de lInstitut National Polytechnique de Grenoble, M. Ionescu a travaillé comme chercheur post-doctoral au LETI-CEA Grenoble, sur la caractérisation des diélectriques low-k pour les technologies submicroniques CMOS. Après une courte période au sein du CNRS, comme chargé de recherche 1ere Classe il a effectué un séjour post-doctoral au Center for Integrated Systems, Stanford University, USA. Actuellement il est Professeur Nanoélectronique à lEcole Polytechnique Fédérale de Lausanne.
Martin VetterliMartin Vetterli a été nommé Président de l'École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) par le Conseil fédéral à l’issue d’un processus de sélection mené par le Conseil des EPF - qui l'a désigné à l'unanimité.
Né à Soleure le 4 octobre 1957, Martin Vetterli a suivi sa scolarité et effectué sa maturité dans le canton de Neuchâtel. Ingénieur en génie électrique de l’ETHZ (1981), diplômé de l’Université de Stanford (1982) et docteur en sciences de l’EPFL (1986), Martin Vetterli a enseigné à Columbia University comme professeur assistant puis associé. Il a ensuite été nommé professeur ordinaire au département du génie électrique et des sciences de l’informatique de l’Université de Berkeley, avant de revenir à l’EPFL en tant que professeur ordinaire à l’âge de 38 ans. Il a également enseigné à l’ETHZ et à l’Université de Stanford.
Ses activités de recherche centrées sur le génie électrique, les sciences de l’informatique et les mathématiques appliquées lui ont valu de nombreuses récompenses nationales et internationales, parmi lesquelles le Prix Latsis National, en 1996. Il est Fellow de l’Association for Computing Machinery et de l'Institute of Electrical and Electronics Engineers et membre de la National Academy of Engineering (NAE) notamment. Martin Vetterli a publié plus de 170 articles et trois ouvrages de référence.
Ses travaux sur la théorie des ondelettes, utilisées dans le traitement du signal, sont reconnus par ses pairs comme étant d’une portée majeure, et ses domaines de prédilection, comme la compression des images et vidéos ou les systèmes de communication auto-organisés, sont au cœur du développement des nouvelles technologies de l’information. En tant que directeur fondateur du Pôle de Recherche National Systèmes mobiles d’information et de communication, le professeur Vetterli est un fervent défenseur de la recherche transdisciplinaire.
Martin Vetterli connaît l’EPFL de l’intérieur. Alumnus de l’Ecole, il y enseigne depuis 1995, a été le vice-président chargé des relations internationales puis des affaires institutionnelles de l’Ecole entre 2004 à 2011, et doyen de la Faculté Informatique et Communication en 2011 et 2012. En parallèle à sa fonction de président du Conseil national de la recherche du Fonds national suisse qu’il a occupé de 2013 à 2016, il dirige le Laboratoire de Communications Audiovisuelles (LCAV) de l’EPFL depuis 1995.
Martin Vetterli a accompagné plus de 60 doctorants en Suisse et aux Etats-Unis pendant leur thèse et se fait un point d’honneur de suivre l’évolution de leur parcours au plus haut niveau, académique ou dans le monde entrepreneurial.
L’ingénieur est l’auteur d’une cinquantaine de brevets qui ont conduit à la création de plusieurs startups issues de son laboratoire, comme Dartfish ou Illusonic, ainsi qu’à des transferts de technologie par le biais de vente de brevets (Qualcomm). Il encourage activement les jeunes chercheurs à poursuivre ces efforts et commercialiser les résultats de leurs travaux.