vignette|Vue nocturne depuis le site de La Silla, sur la route qui serpente la montagne, entre les dormitorios et le sommet du télescope de 3,6 mètres. Le télescope à gauche au premier plan est le Danois de 1,5 mètre, qui cache la pleine lune. Sur son côté gauche, on aperçoit la courbe de la coupole du 2,2 mètres. Au fond, le télescope de 3,6 mètres, avec le CAT Coudé Auxiliary Telescope. Tout à droite, l'antenne au repos du SEST. La direction du pôle sud se trouve dans le coin en haut à droite (en dehors de l'image). Ce qui implique que c'est bien un lever de lune. L'observatoire de La Silla est un observatoire astronomique situé à La Silla au nord du Chili près de la ville de La Serena. C'est le premier observatoire créé par l'Observatoire européen austral (ESO) organisation de recherche fédérant la plupart des pays d'Europe. Les premiers instruments y sont déployés en 1969. Les plus connus sont le télescope de 3,6 mètres et le New Technology Telescope (NTT) de 3,58 m qui permet la mise au point de l'optique adaptative. De nombreux autres instruments nationaux sont installés sur le site. En 2019 l'ESO continue d'utiliser mais la plupart des 19 télescopes nationaux ne sont plus en service. L'observatoire de La Silla se trouve dans le nord du Chili au sommet d'une montagne aux formes arrondies culminant à une altitude d'environ . Le site est situé sur le bord sud du désert d'Atacama, à 160 kilomètres au nord de la ville de La Serena et à au nord de Santiago. L'observatoire américain de Las Campanas est visible depuis La Silla. Le site est situé à la latitude sud et à la longitude ouest. Étant éloigné de toute source de pollution lumineuse, l'observatoire bénéficie d'un des ciels nocturnes les plus sombres de la planète. Originellement, La Silla s'appelait « Chinchado », mais fut ensuite renommé d'après sa forme. En effet, « La Silla » signifie « la chaise » ou « la selle » en espagnol. La Silla est un endroit idéal pour observer le rayon vert (cf. galerie) et l'endroit présente également un intéressant site de pétroglyphes.
Martin Schuler, Pierre-Emmanuel Dessemontet, Alain Nicolas Jarne