L' est le chef de l'État japonais de facto. Selon la Constitution promulguée en 1947 lors de l'occupation ayant suivi la Seconde Guerre mondiale, il a un rôle uniquement symbolique (en tant que symbole du Japon et de l'unité du peuple japonais) et détient sa fonction des citoyens japonais.
L'empereur actuel, Naruhito, est l'héritier d'une succession que la tradition présente comme ininterrompue et que la légende fait commencer en 660 av. J.C. avec l'empereur Jinmu, qui descend de la déesse du Soleil Amaterasu, elle-même fille des dieux démiurges créateurs du monde terrestre (l'archipel japonais) : Izanagi et Izanami.
Pour les partisans du culte impérial, dont l'influence fut prédominante lors de l'expansion de l'ère Shōwa, l'empereur avait un statut divin, symbolisé par les insignes impériaux. Ce statut a fait l'objet d'une remise en question lors de l'occupation du pays par les forces américaines, ces dernières obligeant en conséquence Hirohito à renoncer officiellement, en , à sa nature de « divinité incarnée » (akitsumikami) sans toutefois renoncer à son ascendance divine.
La liste officielle actuelle comprend 126 souverains (dont Naruhito), parmi lesquels on trouve huit impératrices (dont deux ont régné sous deux noms différents).
Le pouvoir impérial a souvent été usurpé de fait par des chefs de familles puissantes, dont les mieux connus sont les shoguns. Pour échapper aux pressions et conserver leur pouvoir, certains empereurs « retirés » ont fait le choix de laisser le trône à des membres de leur famille, tout en exerçant leur contrôle depuis les coulisses.
Après avoir résidé plusieurs siècles au Kyōto-gosho à Kyoto, les empereurs se sont installés au milieu du dans l'ancien château d'Edo (Tokyo), devenu Palais impérial : ou . L', située sur le domaine du Kōkyo, gère presque tout ce qui concerne l'empereur et sa famille : service du palais et menus, santé, sécurité, déplacements et emploi du temps officiel.
Jusqu'au milieu du , le titre du souverain japonais était ou .