Adolphe Max, né à Bruxelles le et mort le , est un homme politique libéral belge. Il est bourgmestre de Bruxelles de 1909 à sa mort et député au parlement belge. Il agrandit le territoire de la ville en rattachant des territoires limitrophes, soutient la construction du Palais de Beaux-Arts et l'Exposition universelle de 1935. Mais il est surtout populaire pour sa résistance à l'occupant allemand durant la Première Guerre mondiale. Adolphe Eugène Jean Henri Max est né le 30 décembre 1869 à Bruxelles, au 7 rue des Ursulines. Son père est le médecin Henri Eugène Max (1842-1903), pédiatre attitré des enfants du futur roi Albert, et sa mère Ernestine Laure Wetrens (1844-1904). Il a un frère cadet, Georges Max (1868-1955). Vers 1873-1879, la famille déménage au 59 rue Joseph II. Adolphe Max y vivra jusqu'à sa mort. Adolphe Max fait des études secondaires à l'Athénée royal de Bruxelles puis à celui d'Ixelles. Il étudie ensuite à l'Université libre de Bruxelles où il obtient un doctorat en droit en 1891. Il fait son stage d'avocat chez Louis Huysmans et s'inscrit au Barreau de Bruxelles. Comme sa famille, Adolphe Max montre très jeune un intérêt pour le libéralisme. A l'âge de 16 ans, il fonde avec Raoul Warocqué, la Jeune Garde de la Ligue libérale moderne dont il est aussi le secrétaire. Il est ensuite secrétaire de la Ligue libérale et collabore à deux hebdomadaires Le Petit Bleu du matin et La Liberté dont il devient le rédacteur en chef. Adolphe Max est membre du Conseil provincial du Brabant de 1896 à 1911. Le 18 janvier 1898, Adolphe Max est nommé auditeur du Conseil supérieur du Congo, puis conseiller en 1903 et vice-président en 1919. Le 16 octobre 1903, Adolphe Max devient conseiller communal de Bruxelles et, le 2 janvier 1908, échevin de la ville, chargé des affaires sociales, puis de l'enseignement public et des beaux-arts. Le 6 décembre 1909, il est nommé bourgmestre de Bruxelles par le roi Léopold II, qui meurt quelques jours plus tard, le 17 décembre 1909. Adolphe Max succède au mayorat à Émile De Mot.