Résumé
L'occlusion dentaire (latin : occludere = enfermer ; claudere = fermer) est la manière dont les dents mandibulaires (mâchoire du bas) s’engrènent avec les dents maxillaires (mâchoire du haut). L'occlusion dentaire est impliquée dans les fonctions de mastication, de déglutition, de phonation ainsi que dans l'équilibre postural. Une occlusion dentaire équilibrée permet une . L'équilibre occlusal peut-être perturbé par des interférences dentaires, des dents en sur-occlusion ou en sous-occlusion. Une mal-occlusion va déséquilibrer l'ouverture et la fermeture de la mandibule et provoquer des troubles des ATM (Articulations Temporo-Mandibulaires). Cependant, les symptômes dus à une mauvaise occlusion dentaire se répercutent au-delà des tensions des muscles de l'appareil manducateur. L'occlusion dentaire est impliquée dans des symptômes aussi variés que les acouphènes ou les troubles posturaux. La dynamique occlusale s'inscrit dans les limites de la physiologie neuromusculaire : elle concerne toutes les positions et mouvements de la mâchoire inférieure, depuis la position de repos physiologique de tous ses muscles, jusqu'à la position réflexe d'intercuspidie maximale : c'est la relation myodéterminée asymptomatique, ou RMDA (Occlusodontologie). 1898 – Classification d’E.H. Angle. C'est une description des rapports artificiels entre les deux arcades dentaires. À partir de modèles en plâtre des deux maxillaires, disposés par les mains de l'opérateur (juxtaposition iatrogène) dans une des intercuspidations maximales (occlusion dentaire), le praticien observe les rapports antéropostérieurs entre les canines antagonistes et entre les cuspides dans le couple dento-dentaire des premières molaires permanentes. Pour cet auteur, la race blanche américaine était également la plus représentative des formes et contours harmonieux donnés aux statues du dieu grec Apollon. Bien que désuète et non scientifique, cette "harmonie occlusale" d’E.H. Angle est toujours d’actualité en Orthopédie dento-faciale (ODF), en Chirurgie maxillo-faciale (CMF) et en radiologie protocolaire (téléradiographie de profil).
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