thumb|150px|Couronne de Rodolphe II.
Le terme monarchie des Habsbourg (, en allemand : Habsburgermonarchie) peut, dans la littérature historique, désigner trois étapes de l'évolution de ce qui est également appelé empire des Habsbourg ou, plus rarement, monarchie d'Autriche :
au sens strict dans l'historiographie moderne, l'ensemble des territoires européens gouvernés directement par la branche cadette autrichienne de la maison de Habsbourg puis par la maison de Habsbourg-Lorraine jusqu'aux guerres napoléoniennes, à distinguer des possessions de la maison de Habsbourg en Espagne et aussi des États immédiats du Saint-Empire sous la suprématie indirecte des Habsbourg en tant qu'empereurs romains germaniques ;
au sens élargi l'empire d'Autriche défini en 1804 ;
au sens élargi encore, l'Autriche-Hongrie définie en 1867 et également appelée « monarchie danubienne » ou « double-monarchie ».
Cet article décrit la monarchie de Habsbourg au sens strict, c'est-à-dire essentiellement les territoires héréditaires des Habsbourg, incluant les pays de la couronne de Bohême et du royaume de Hongrie en union personnelle depuis 1526, jusqu'au début de l'époque contemporaine en 1804.
La politique matrimoniale de la lignée autrichienne descendant de Ferdinand , frère cadet de l'empereur Charles Quint, lui a assuré la domination sur un grand espace d'Europe centrale. Depuis le mariage de l'archiduchesse Marie-Thérèse d'Autriche et François-Étienne de Lorraine en 1736, la dynastie porte le nom de Habsbourg-Lorraine.
Face au sacre de Napoléon en 1804, le dernier empereur romain germanique François II créa le titre d'empereur d'Autriche. Ainsi naquit l'empire d'Autriche, que la dynastie de Habsbourg-Lorraine gouverna jusqu'au compromis austro-hongrois de 1867, qui créa l'Autriche-Hongrie gouvernée en union réelle jusqu'à sa dislocation en 1918.
Histoire de l'Autriche
vignette|gauche|Les duchés d'Autriche (en rouge) de Styrie (strié) au .