Résumé
Le « malaise » en premiers secours (et d'une manière générale pour le grand public) est une notion plus large que le sens médical strict (malaise vagal, lipothymie et syncope). Parmi les causes communes de malaise, on trouve les accidents vasculaires cérébraux (attaque cérébrale), les infarctus du myocarde (crise ou attaque cardiaque), les crises d'épilepsie, les crises d'asthme, le diabète sucré, l'hypoglycémie, les allergies, le collapsus cardiovasculaire (ou état de choc), les baisses de tension artérielle (notamment malaise vagal, par exemple à la suite d'une émotion), le stress... Les signes et plaintes seuls ne suffisent pas à déterminer l'origine du malaise, en tant que témoin, sauveteur ou secouriste, on ne peut pas connaître la cause — et on n'en a d'ailleurs pas besoin. La conduite à tenir est donc la même quel que soit le malaise : protéger, interroger, observer, mettre au repos, alerter les urgences médicales. La victime se plaint d'une sensation pénible et angoissante, parfois douloureuse. Souvent, la victime ne peut déterminer l'origine du trouble qu'elle ressent. Si l'état initial de la personne n'est pas inquiétant (la personne est consciente), l'affection cachée peut être grave et entraîner une détresse vitale. Il convient donc de prendre impérativement l'avis d'un médecin qui fera un diagnostic (par exemple contacter le médecin du samu en téléphonant au « 15 » en France, composer le « 112 » dans l'Union européenne), déterminera si le malaise est bénin ou grave et décidera de la conduite à tenir. Si le malaise est passé, sans suite, une consultation médicale est fortement conseillée.
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