Le secteur de l'énergie en Iran est extrêmement important dans l'économie nationale et très important au niveau mondial. L'Iran dispose des de pétrole au monde (8,8 % des réserves mondiales) et est un des principaux pays exportateurs de pétrole ; il a été le premier pays du Moyen-Orient à exploiter cette ressource, depuis 1913. Sa production de pétrole le plaçait au mondial en 2011, mais au en 2015 du fait de l'embargo décidé par les pays occidentaux, puis au en 2018 avec 4,9 % de la production mondiale, après la fin de l'embargo ; en 2021, il est retombé au niveau de 2013 et au mondial avec 4,0 % de la production mondiale ; ses exportations se situaient au mondial en 2011, puis ont disparu du classement des dix principaux pays exportateurs, avant d'y réapparaître au en 2015, puis au en 2018 avec 5,1 % du total mondial, et de disparaître à nouveau ensuite. Le pays possède également les deuxièmes réserves mondiales de gaz naturel (16,5 % des réserves mondiales, derrière la Russie), dont il était en 2021 le mondial avec 6,4 % de la production mondiale, derrière les États-Unis et la Russie ; il consomme 94 % de sa production et exporte le solde vers la Turquie et l'Irak. La consommation d'énergie primaire du pays atteignait par habitant en 2019, supérieure de 74 % à la moyenne mondiale, mais inférieure de 8 % à celle de la France et de 51 % à celle des États-Unis. La consommation finale d'énergie en Iran dépend pour l'essentiel des combustibles fossiles : 88,6 % en 2019 ; l'électricité n'en couvre que 11,2 %, elle-même produite à 92,6 % par des combustibles fossiles (surtout gaz : 83,7 % et pétrole : 8,6 %). L'Iran cherche à développer ses capacités nucléaires civiles ; le nucléaire assurait 2,2 % de la production d'électricité iranienne en 2019. Les énergies renouvelables en produisaient 5,2 % (hydroélectricité 4,9 %, éolien 0,2 %, solaire 0,1 %). Les émissions de gaz à effet de serre liées à l'énergie en Iran ont atteint par habitant en 2019, niveau supérieur de 60 % à la moyenne mondiale.