Jean Fourastié | EPFL Graph Search

Jean Fourastié est un économiste français né le à Saint-Benin-d'Azy (Nièvre) et mort à Douelle (Lot), auteur prolifique d'une quarantaine d'ouvrages, connu notamment pour avoir été à l'origine de l'expression les « Trente Glorieuses », désignant la période prospère qu'ont connue la France et la plupart des pays industrialisés de la fin de la Seconde Guerre mondiale au premier choc pétrolier (1947-1973). Jean Fourastié est connu aussi pour ses travaux sur les prix, la productivité et surtout le progrès technique. Selon lui, c'est là que réside la clef des mécanismes fondamentaux de l'économie (évolution des prix et de la rente, explication des crises et du chômage, ressort du commerce extérieur, évolution de la production et de la population active...). Son optimisme technologique (Le Grand Espoir du , PUF 1949 ; Machinisme et Bien-Être, éditions de Minuit 1951 ; Les , 1965) le conduit à annoncer dès 1945 pour des temps futurs la semaine de 30 heures et une durée de vie active d'environ , et à prévoir que la société évoluera implacablement vers une civilisation de type tertiaire, dominée par les services, mais où il espérait que le comportement moral des hommes progresserait également (Essais de morale prospective, 1966). Il s'intéressait à l'homme davantage encore qu'à l'économie. Il a écrit quelques ouvrages de réflexion philosophique : La grande métamorphose, Comment mon cerveau s'informe, Ce que je crois, Essais de morale prospective... Jean Joseph Hubert Fourastié naît le 15 avril 1907 à Saint-Benin-d'Azy (Nièvre). Son père, Honoré Fourastié, est fonctionnaire. Il effectue ses études primaires et secondaires au collège de Juilly entre 1915 et 1928, puis, à Paris, à l'École Massillon et au lycée Saint-Louis. Il entre à l'École centrale Paris et devient en 1930 ingénieur des Arts et Manufactures. Il se sent cependant littéraire et y lit Tite-Live et Tacite. Il intègre l'École libre des sciences politiques, où il est l'élève de Jean Romieu, et en est diplômé en 1933.

Les bâtiments dans la politique climatique suisse

Philippe Thalmann

Les émissions de CO2 liées au chauffage des bâtiments en Suisse ont baissé depuis 1990, bien plus que celles d'autres secteurs, mais il reste encore beaucoup à faire pour éliminer ces émissions entièrement. Cet exposé présente les données historiques et les prévisions et explique comment le secteur des bâtiments a réussi à réduire ses émissions de CO2 et quels instruments l'ont soutenu sur cette voie.

2021

Réinterprétation de l’autoconstruction de logements à Weil-am-Rhein

Les petites maisons de la « Siedlung 14 Linden », construites dans les années trente à Weil-am-Rhein, possèdent une valeur historique et culturelle indéniable. Les habitants les ont bâties eux-mêmes à l’époque, sous le contrôle de l’État. Aujourd’hui, l’achat par la ville de l’une de ces maisons et la restitution de certaines de ses caractéristiques permettraient de garder un témoignage de cette initiative d’autoconstruction oubliée, mais aussi de l’intégrer au développement futur de l’important site au sud de la « Siedlung ». Ce dernier, cerné par la forêt, présente de nombreuses qualités. Il tend toutefois à être sous-évalué en raison de l’humidité de son sol, ainsi que de sa proximité avec la prison de Bâle et les voies ferrées. Le projet vise à réinterpréter la question de l’autoconstruction par l’expérimentation d’un mode alternatif de construction économique sur ce site, en continuité avec la « Siedlung » existante. Le chantier est facilité par la préfabrication des éléments de construction, nécessitant des moyens de levage et d’assemblage restreints. L’unité structurelle de base, conçue pour être répétée dans différentes configurations, offre une adaptabilité des logements aux évolutions sociales et aux modes de vie qui en découlent. Les types ainsi générés viennent s’implanter suivant l’hydrographie du sol et leur rationalité est contrebalancée par l’omniprésence d’espaces naturels productifs et d’éléments de médiation entre artefact et nature.

2021

Une réalité chinoise : compréhension du contexte contemporain chinois à travers la pratique du projet

Marlène Audrey Bertille Leroux

Avec Francis Jacquier. Leur démarche prend le contrepied des phénomènes actuels de globalisation culturelle en proposant une analyse critique et prospective de la réalité, se concentrant sur la mémoire des lieux et les cultures locales comme composantes méthodologiques communes à chacun de leurs projets. Ils parleront des mutations dans lesquelles la production architecturale et urbaine est actuellement impliquée et plus généralement des contextes sociopolitiques desquels émergent les projets.

2013