L’Institut National des Sciences Appliquées de Lyon ou INSA Lyon est une Grande école faisant partie des françaises accréditées au à délivrer un diplôme d'ingénieur. Il a été créé par Jean Capelle, alors recteur de l'Université de Dakar et par le philosophe Gaston Berger, en application de la loi de création du , et ouvert le . L'école se situe sur le campus LyonTech - La Doua à Villeurbanne. vignette|Plaque commémorative de la création de l'INSA Dans les années 1950, la France est en pleine expansion industrielle et manque d'ingénieurs et de techniciens. Au regard des États-Unis qui diplôment ingénieurs en un an, la France, elle, n'en a formé que . Deux figures de la ville de Lyon vont imaginer un nouveau modèle de formation : le recteur Jean Capelle et le philosophe Gaston Berger sont à l’origine de l’Institut National des Sciences Appliquées (INSA). Dans la ligne du projet Joubin de 1917, reprenant une idée du Longchambon, et sous la pression du Commissariat général du Plan souhaitant dynamiser les régions comme des élites lyonnaises Gaston Berger, directeur général de l'enseignement supérieur, propose de rassembler l'enseignement supérieur scientifique et technique de Lyon sur le site de la Doua. "L’Insa" doit y former mille ingénieurs et mille techniciens par an, et les écoles lyonnaises en deviendront des départements spécialisés. Cette volonté place l'École centrale de Lyon comme l'École Supérieure de Chimie Industrielle dans une position délicate. Un compromis est trouvé : le Comparat (ECL) dirigera le département Mécanique, et le Prettre (ESCIL) dirigera le département Chimie, en attendant la convergence des établissements. À partir de , les cent hectares du terrain de la Doua sont progressivement libérés par les trois organismes qui se les partageaient : l’armée, sa locataire la Société Hippique de Lyon, et les PTT qui avaient là leur relais de radio-télécommunications. Pour la première rentrée en 1957, il fallut construire directement sur un terrain non encore transféré, sinon le futur Institut, du moins les bâtiments nécessaires à une première promotion de 300 élèves.
Pascal Pierre Michon, Clément Cattin, Sara Sonia Formery Regazzoni