thumb|Pseudopode de l'amibe Chaos carolinense
En biologie, la motilité est la capacité qu'ont des organismes ou des parties d'organismes de se déformer, de se déplacer ou de déplacer le milieu environnant, spontanément ou en réponse à des stimuli. Le contraire de la motilité est la sessilité.
La plupart des animaux sont motiles, mais le terme s'applique particulièrement aux cellules et aux organismes multicellulaires simples, ainsi qu'à certains mécanismes de débit des fluides dans les organes multicellulaires (ou des aliments dans le tractus digestif, le péristaltisme), en plus de la locomotion animale. Les animaux marins motiles sont communément appelés nectons.
Les mouvements végétaux sont également courants mais il s'agit en général de tropismes lents. Il existe néanmoins des mouvements végétaux rapides, réalisés en des temps de l'ordre de la seconde voire beaucoup moins (jusqu'à ).
Les mouvements cellulaires sont obtenus par un cytosquelette, dans les cellules eucaryotes par des microfilaments ou filaments d'actine, une protéine contractile associée à la myosine. Ces microfilaments sont la base structurelle des microvillosités, par exemple, dans l'épithélium de l'intestin.
Les microtubules, un autre élément du cytosquelette, sont composés de tubuline alpha et de tubuline beta, des protéines globulaires. Les microtubules forment des structures comme les cils et les flagelles : les cils de l'épithélium de la trachée et des bronches, par exemple, et les flagelles formant la queue des spermatozoïdes.
Des microtubules forment également le fuseau mitotique impliqué dans la séparation des chromosomes lors de la méiose et de la mitose.
Les filaments intermédiaires, dernière composante du cytosquelette, confèrent une résistance. Par exemple, on les trouve en abondance dans les cellules formant les couches de l'épiderme, sous la membrane nucléaire, où il est appelé lamina nucléaire. Ils sont de différents types et sont associés à des protéines différentes, selon leur localisation.