La politique en Arménie, une république caucasienne, se caractérise depuis 2018 par un régime parlementaire.
thumb|right|Serge Sarkissian
Constitution de la République d'Arménie
D'un point de vue politique, l'Arménie dispose jusqu'à 2015 d'un régime présidentiel avec à sa tête Serge Sarkissian, élu en 2008 et réélu en 2013. Le premier président arménien fut Levon Ter Petrossian, qui avait pris les rênes du pays en 1991. Il avait été réélu en 1996 mais les élections avaient été contestées. En 1998, affaibli dans son pays après avoir souhaité renégocier le statut du Haut-Karabagh, il est poussé à la démission avant d'être remplacé par Robert Kotcharian. Ce dernier est réélu en 2003.
Le premier mandat de Robert Kotcharian est marqué d'une part, par la défaite de sa coalition parlementaire, lors des élections législatives d'avril 1999, remportées par l'alliance « Unité », menée conjointement par l'ancien secrétaire général du Parti communiste arménien, Karen Demirtchian, et le ministre de la Défense, Vasgen Sarkissian. Robert Kotcharian est contraint de nommer Vasgen Sarkissian au poste de Premier ministre, tandis que Karen Demirtchian devient président de l'Assemblée nationale.
Un second événement d'importance est l'irruption d'hommes armés dans l'enceinte de l'Assemblée nationale, en octobre de la même année, qui se conclut par un bain de sang, au cours duquel Demirtchian et Sarkissian, ainsi que plusieurs autres politiciens de premier plan, sont assassinés par les insurgés.
Le , après plusieurs heures d'un débat à huis clos, l'Assemblée nationale décide d'envoyer pour un an un contingent de 46 spécialistes chargés d'opérations humanitaires en Irak. Cette décision est prise malgré une très forte opposition parlementaire et civile. Les États-Unis promettent de financer la majeure partie des coûts associés aux troupes arméniennes. Les motivations du gouvernement arménien sont plus liées à la politique caucasienne qu'à la situation irakienne : l'Arménie est le seul des trois États du Caucase (Géorgie, Azerbaïdjan) à ne pas avoir envoyé de troupes pour soutenir les États-Unis.