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Un implexe dans un arbre généalogique est un même ancêtre apparaissant à plusieurs endroits de l’arbre. La notion se rattache à celle de consanguinité définie par le droit canonique puis par le Code civil, mais l'évolution de la génétique ayant donné un sens tout différent à ce terme, il est préférable de ne pas l’utiliser. Implexe peut être adjectif – des cases d'un arbre généalogique sont implexes — ou substantif au sens de doublon (notion de redondance). On distingue indice d'implexe et taux d’implexe selon les sources, à ne pas confondre avec le coefficient de consanguinité. Le nombre théorique d'ancêtres d'une personne est multiplié par deux à chaque génération ascendante. En comptant en moyenne par génération, une personne née en 1975 (soit génération 1) aurait 23 ancêtres à la quatrième génération nés vers 1900, 27 (128) à la huitième génération nés vers 1800, 211 () nés vers 1700 et 231 () nés au début du . Ces nombres d'ancêtres s'entendent « par génération », et pas en cumulant les ancêtres de toutes les générations. Or la population mondiale n'a atteint un milliard d’individus qu’au . Le tableau ci-dessous permet de mieux comprendre combien d'ascendants théoriques sont attendus à chaque génération (selon les publications, on parle de degré ou génération, celle-ci pouvant commencer à 1 pour l'individu racine ou bien pour la génération de ses parents). La différence entre le nombre théorique et le nombre réel d'ancêtres s'explique par le fait que des « doublons » ou « ascendants répétés » apparaissent toujours dans l'arbre d'ascendance, et ce d'autant plus vite qu'il y a des mariages entre personnes apparentées à un degré plus ou moins proche. Ce type d'union consanguine est accentué en partie par les phénomènes d'endogamie qui poussaient (et poussent toujours) les membres de la société à trouver un conjoint au sein de la même communauté qu'elle soit géographique, sociale, parentale, professionnelle, confessionnelle. Il est faux de dire que cette endogamie impliquait inévitablement des tares génétiques.