Hypnotiquevignette|Incisions sur des capsules de pavots somnifères réalisées dans le but d'obtenir de l'opium, une substance déjà utilisée par les Sumériens () pour sa capacité à induire le sommeil. vignette|Tablette de Normison (hypnotique). Les sont une classe de médicaments analogues aux sédatifs dont l'effet principal est, selon la dose, la sensibilité du patient et la molécule elle-même, d'induire la somnolence chez un patient. Ils sont populairement qualifiés de somnifères et sont indiqués contre les troubles du sommeil tels que difficultés d'endormissement ou réveils précoces.
InsomnieL'insomnie définit le plus souvent des problèmes de sommeil chez un individu. Ce terme est créé au sur la base du latin insomnia (du latin somniculus, « état de celui qui dort ») et signifie stricto sensu la privation de sommeil. Dans l'acception commune et courante, l'insomnie est la diminution de la durée habituelle du sommeil et/ou l'atteinte de la qualité du sommeil avec répercussion sur la qualité de la veille du lendemain.
DépresseurUn dépresseur (du latin : depressus) est une substance qui ralentit l'activité du système nerveux central, réduit l'activité fonctionnelle et la coordination motrice. Il a un effet anxiolytique, hypnotique ou sédatif. Les dépresseurs les plus connus sont les neuroleptiques, l'alcool, les opiacés, les narcotiques illicites, les barbituriques et les benzodiazépines.
DiazépamLe diazépam est un médicament de la famille des benzodiazépines. Il possède des propriétés anxiolytiques, sédatives, amnésiantes et hypnotiques. Néanmoins, en raison de ses effets importants de somnolence résiduelle le lendemain matin, il est de moins en moins utilisé comme hypnotique en clinique. Comme toutes les molécules appartenant à la famille des benzodiazépines, le diazépam possède également des propriétés anticonvulsivantes et myorelaxantes. Le diazépam est notamment utile dans le cadre du traitement des crises comitiales et épileptiques.
Amnésie antérogradeL'amnésie antérograde est un trouble de la mémoire qui porte sur les faits postérieurs à l'accident ou à la maladie qui l'a provoquée. Elle est la conséquence de l'altération de certaines zones du cortex préfrontal, mais aussi occipital et pariétal. En effet, il s'agit de dysfonctionnement des réseaux neuronaux impliqués dans l'apprentissage et la mémoire de travail. Le sujet est dans l'incapacité de former de nouveaux souvenirs, il oublie les événements au fur et à mesure de leur déroulement.