Terma est un mot tibétain signifiant « Trésor spirituel ». Les termas sont issus surtout de Padmasambhava et de ses principaux disciples. Ils ont été cachés pour être retrouvés au moment opportun par les tertöns.
Les termas peuvent être des objets (termas de la terre), souvent des signes symboliques inscrits sur des rouleaux de parchemin, ou des graines spirituelles placées dans l'esprit (termas de l'esprit), la découverte s'effectue alors par le réveil des enseignements dans la nature de l'esprit du tertön.
Jigmé Lingpa explique dans le Drölthig wangtchok la finalité des termas :
Jigmé Lingpa ajoute dans le Gongdü namshé :
Padmasambhava dissimula des enseignements aussi car il aurait prophétisé la persécution du Bouddhisme par le roi Langdarma qui régna au Tibet de 838 à 842.
Philippe Cornu déclare :
Les termas sont surtout caractéristiques des enseignements Vajrayāna de l'école Nyingmapa du Bouddhisme tibétain. Cependant, le fait que des enseignements soient dissimulés pour être redécouverts par des maîtres accomplis remonte à une tradition plus ancienne que l'on retrouve aussi bien dans les tantras et les soutras du Mahayana. Déjà dans le Mahayana, des enseignements étaient découverts surgissant du ciel, de montagnes, d'arbres ou dans des livres. Dans le dernier cas, ils étaient souvent confiés à des dieux ou nâga afin de les protéger et de les restituer le moment venu aux maîtres spirituels.
Par exemple, le Soutra du Lotus aurait été un enseignement prodigué par le Bouddha à la fin de sa vie terrestre, au mont des Vautours. Ces enseignements, trop difficiles pour les gens de l’époque, devaient être révélés plus tard. C’est ainsi que le Soutra du Lotus aurait été conservé dans le monde des Nâgas jusqu’à l’époque du quatrième concile. De la même façon, Nāgārjuna aurait reçu de nombreux soutras prajnaparamita des Nâgas au - .
On distingue cinq rois des tertöns :
1136–1204 : Nyangrel Nyima Özer ;
1212–1270 : Guru Chöwang ;
1346–1405 : Dordjé Lingpa ;
1445/50–1521 : Orgyen Péma Lingpa ;
1820–1892 : Jamyang Khyentsé Wangpo.
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Une dakini (sanskrit IAST : ḍākinī), translittéré en 荼枳尼天, dakini-ten, ou encore khandroma () ; ) est une divinité féminine du bouddhisme vajrayāna ou un « démon-femelle » dans l'hindouisme, importante dans les pratiques tantriques du bouddhisme tibétain. Les dākinīs hindoues (et leurs équivalents masculins, les dākas) se déplacent dans le ciel, ce que traduit leur nom chinois et tibétain (kōng / mkha, ciel ; xíng / gro, déplacement ; mǔ / ma, femme).
vignette|Trois grandes statues du Bouddha au temple de la fleur du Dharma à Huzhou, province du Zhejiang. Trikāya (sanskrit ; devanagari : त्रिकाय ; tib. : sku-gsum) ou triple corps des bouddhas désigne dans le theravāda, le mahāyāna et le vajrayāna, trois plans d'expression de l'éveil, ou encore dimensions de la réalité. Le Canon pāli désigne trois corps de Gautama Bouddha : son corps formel fait des quatre éléments (pāli caturmahābhūtikāya), soit le corps historique de Gautama.
Le nāga (नाग ou serpent en sanskrit) est un être mythique de l'hindouisme, mais le mot veut dire aussi basiquement : serpent. Les nagas dans la religion gardent les trésors de la nature, sont attachés à l'eau et apportent la prospérité. De nombreux temples en Inde vénèrent une statue de serpent ; le serpent est aussi le symbole de la kundalini. La fertilité et l'immortalité sont aussi leurs pouvoirs. Il apparaît que toute divinité du bouddhisme ou du jaïnisme en plus de l'hindouisme a un serpent attaché à sa personnalité, bon ou mauvais.