thumb|Cépage viognier, tiré de l'Ampélographie de Viala et Vermorel. L’ampélographie est la discipline commune à la botanique et à l'œnologie traitant des cultivars de vignes cultivés en viticulture : les cépages. Le terme est formé sur le grec ampelos (ἄμπελος) : vigne. L'objet principal de l'ampélographie est la description morphologique des cépages par les bourgeonnements (apex), les rameaux herbacés, les feuilles adultes, les grappes, les sarments, etc. Pour pouvoir les identifier, l'OIV (Organisation internationale de la vigne et du vin) a relevé 88 descripteurs sur ces différents organes. Les mêmes cépages sont en effet souvent connus localement sous des noms différents et il importe de reconnaître tous les synonymes. On compte aujourd'hui dans le monde environ cépages cultivés qui, avec les traductions, peuvent porter pas moins de 40 000 noms. Cette discipline résulte d'une publication scientifique éditée entre 1901 et 1910 qui décrit cépages et en illustre plus de 500 : Ampélographie. Traité général de viticulture. La variété des cépages n'a pas cessé d'évoluer depuis le début de la viticulture dans la plus haute Antiquité jusqu'à nos jours. Déjà, les Romains, grands propagateurs de cépages, notamment en Gaule, avaient tenté de décrire les cépages pour les comparer et essayer de les adapter à divers terroirs. Columelle a parlé des cépages biturica et allobrogica dont on pense aujourd'hui qu'ils seraient les ancêtres possibles des cépages du vignoble de Bordeaux et du vignoble de Bourgogne. Ses descriptions de cépages latins permettent encore aujourd'hui d'utiliser ses travaux pour connaitre l'histoire de certaines familles de cépages. L'histoire n'a pas retenu de noms de spécialistes de la vigne durant le Moyen Âge, pourtant les cépages voyagent au gré des conflits (croisades notamment) des routes commerciales ou des pèlerinages (Saint-Jacques de Compostelle). À la Renaissance, Olivier de Serres reprend l'étude de l'agriculture pour faire progresser les rendements.