thumb|right|upright=2|Expansion des domaines des Mamikonian.
Les Mamikonian ou Mamikoneans (en Մամիկոնեան) sont les membres d'une famille noble ayant dominé la politique de l'Arménie entre les . Ils ont exercé la charge héréditaire de sparapet (« généralissime ») d'Arménie jusqu'à la fin du et ont dirigé entre autres les régions du Taron, de Sasun et de Bagrévand.
Cette famille prétendait être originaire de Chine, mais les historiens s'accordent à dire que cette prétention est due à une confusion avec la région de Čen, en Ibérie. Au , Mamkaios, un général de , roi d'Arménie, est considéré comme un membre de la famille, mais les sources arméniennes ne permettent de suivre la famille qu'à partir de 314. À cette date, les Mamikonian disposent déjà de la charge héréditaire de sparapet, c'est-à-dire de généralissime.
La fortune vient au début du avec le mariage entre le sparapet Hamazasp Mamikonian et Sahakanouš, héritière du dernier patriarche grégoride, , ce qui apporte à la famille des territoires importants et l'immense prestige associé aux descendants de saint Grégoire l'Illuminateur. L'abolition de la royauté en Arménie en 428, ainsi que le martyre de leur fils Vardan Mamikonian, va placer la famille au premier plan de la politique arménienne. En 572, le prince Vardan Mamikonian assassine le Suren, gouverneur perse d'Arménie, pour venger son frère Manuel, mais doit ensuite se réfugier à Byzance.
Au début du , l'Empire perse sassanide est conquis par les musulmans et les Arméniens se tournent vers Byzance pour résister à ces derniers. Les empereurs byzantins nomment alors les princes d'Arménie et les troisième et quatrième princes sont les frères Hamazasp et Grigor Mamikonian. Mais, à la mort de Grigor, le pouvoir passe aux Bagratouni qui commencent leur ascension sociale.
Les Mamikonian ne réapparaissent qu'au cours du , quand les frères Davith et Grigor Mamikonian tentent de s'opposer à Achot Bagratouni et sont exilés au Yémen.